À Quimper, environ 250 personnes se sont mobilisées, ce samedi 28 octobre 2023, pour que cesse la guerre au Proche-Orient. La manifestation avait été autorisée, mais les manifestants n’avaient pas le droit de défiler.
Par Anaëlle LE BERRE
Après s’être vue interdire de manifester par la préfecture il y a quelques jours, l’association France-Palestine solidarité (AFPS) a finalement pu organiser un rassemblement, ce samedi 28 octobre 2023, à Quimper (Finistère). La manifestation s’est tenue sur la place Saint-Corentin.
« L’horreur a frappé »
Environ 250 personnes ont répondu à l’appel de France-Palestine et de seize autres organisations signataires. Durant les discours, Jacques Bœuf, de l’AFPS, a rappelé que « l’horreur a frappé Israël le 7 octobre, et elle perdure depuis à Gaza ». Dans son discours, il a « condamné sans équivoque les crimes épouvantables commis par le Hamas contre des civils israéliens et des ressortissants étrangers ». Il a aussi appuyé que « ces crimes ne peuvent en rien justifier qu’Israël commette d’autres crimes, qui sont des crimes de guerre, avec l’aval de ses alliés ».
Dans les rangs des manifestants, on réclame une « paix juste et durable » au Proche-Orient. Et aux dires de nombreuses personnes présentes, cela passera par « la création d’un véritable État palestinien, internationalement reconnu, aux côtés d’Israël ».
Défilé en rond sur la place
Les organisateurs avaient initialement prévu un défilé dans les rues de la ville. Une initiative qui a été interdite par la préfecture. De quoi, aussi, déclencher une réaction chez les manifestants : « Nous n’acceptons pas la décision de nous imposer une manifestation statique, sorte d’aumône concédée au droit constitutionnel de manifester », a lancé Jacque Bœuf, au micro. Pour contrer cette décision, les manifestants ont tout de même défilé, en rond autour de la place.
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