Le 2 octobre 1964, à Quimper, le lycée de l’avenue des Oiseaux, devenu depuis le lycée de Cornouaille, ouvrait ses portes. Le journal Ouest-France s’était fait l’écho de cette rentrée dans ce qu’il qualifiait de « palais scolaire ».
« Entre deux belles rangées d’arbres, c’est un chemin montant, mais très aisé, qui mène aux nouveaux bâtiments d’un des groupes du lycée de la Tour-d’Auvergne », constate Ouest-France dans son édition du 7 septembre 1964, quelques jours avant l’ouverture de l’établissement. Tout ceci « implanté dans un cadre de nature que l’on a eu bon goût de conserver (il reste, même à Quimper, tellement peu d’espaces verts) ».
« 616 élèves : 241 internes, 183 demi-pensionnaires, 192 externes, tel est pour l’instant l’effectif du lycée de la Tour-d’Auvergne, avenue des Oiseaux », peut-on lire dans l’édition du 3 octobre 1964, le lendemain de la rentrée des classes.
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Y sont décrits, « des réfectoires clairs et nets avec leurs tables de six couverts chacune, la cuisine dont nous avons admiré l’énorme batterie, les dortoirs de 41 lits où chaque interne dispose d’une armoire penderie et d’une étagère, les lavabos avec douches. Le tout est fort bien agencé et l’établissement, intérieurement comme extérieurement, nous a laissé l’impression d’un véritable « palais scolaire ». Heureux élèves ! »
La nouveauté de cette rentrée, c’est aussi la création d’une classe des lettres supérieures, la seule dans le sud du Département.
Le lycée est alors réservé aux garçons. « Seules les classes terminales bénéficient d’une mixité timide », rapporte Ouest-France.
À cette époque, l’internat de Cornouaille est celui des quatre lycées publics de Quimper tandis que Brizeux reçoit les filles.
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