À Redon, une cinquantaine de manifestants « pour les libertés publiques » (OF.fr-23/09/23)

Une cinquantaine de militants se sont retrouvés place de Bretagne à Redon pour répondre à l’appel national « contre les violences policières, le racisme systémique et pour les libertés publiques ».

Par Alexandre STEPHANT.

Pas de marche à Redon mais un rassemblement ce samedi 23 septembre 2023, place de Bretagne, pour répondre à l’appel national contre « les violences policières et le racisme systémique ». La vraie rentrée sociale est programmée le 13 octobre, journée de grève et de mobilisation « pour les salaires ».

C’était un peu les retrouvailles après le mouvement massif contre la réforme des retraites du printemps qui avait vu défiler des milliers de manifestants dans les rues de Redon.

« Le noyau dur »

Ce samedi 23 septembre 2023, ils étaient une cinquantaine, « le noyau dur de la contestation » selon les mots de René Kermagoret, représentant la FSU à s’être rassemblés, place de Bretagne, « contre les violences policières, le racisme systémique et pour les libertés publiques et syndicales ».

Si c’est un relais d’un appel national, localement, loin des violences policières à proprement parler, un militant CGT estime « qu’il est parfois compliqué de se rassembler même en petit nombre sans voir arriver les forces de l’ordre », en prenant exemple sur la contestation de la reprise d’activité de la carrière de Guénouvry à Guémené-Penfao (Loire-Atlantique), qui était jusqu’alors rendue à la nature.

« La pire rentrée »

Une représentante de la Ferc-CGT (enseignements supérieurs et de recherche) a pour sa part élargi le propos et relevé que « le gouvernement a fait de sa priorité de rentrée le débat sur l’abaya, ce qui a permis de cacher que 15 000 lycéens n’ont pas d’établissement, 5 000 enfants en situation de handicap ne sont pas à l’école ».

Et de rappeler la fin brutale des échanges avec les députés « après s’être fait insulter par des parlementaires », faisant selon elle de 2023, « la pire rentrée ».

La crainte de l’habitude

Revenant sur le débat du jour, René Kermagoret a résumé la pensée des participants. Il craint « que l’on s’habitue à cet état de fait qui est proprement inadmissible et qui aurait soulevé ici une marée humaine, il y a quelques années » et invité « à rester en réseau ».

Chacun espère que la journée du 13 octobre 2023, « contre l’austérité, pour les salaires et l’égalité femmes-hommes », marquera la vraie rentrée sociale

Source: https://www.ouest-france.fr/bretagne/redon-35600/a-redon-une-cinquantaine-de-manifestants-pour-les-libertes-publiques-d3ce045c-59fe-11ee-aff1-c8f7566f5ef0

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