
L’appel était donné par l’interlycéenne de Rennes, vendredi 24 mars. Ils sont une soixantaine à s’être mobilisés, place Sainte-Anne, contre la réforme des retraites.
Blocage de la rocade, d’un dépôt des bus du STAR ou encore mobilisation nationale massive : la semaine a été forte d’actions de lutte contre le projet de réforme des retraites. À Rennes, ce vendredi 24 mars, c’est à l’appel des lycéens de la capitale bretonne que s’organise un rassemblement. « Depuis le début du mouvement à Rennes, les lycéen.nes sont très mobilisé.es en bloquant leurs lycées et s’organisant en Assemblée générale interlycées toutes les semaines pour décider des revendications et des actions à mener », précise l’AG dans un communiqué. Plusieurs actions devaient être menées, notamment de blocages des lycées à Jean Macé, ou encore à Bréquigny et Zola. Ces derniers ont rapidement été débloqués par les forces de l’ordre.
Une soixantaine de lycéens à Ste-Anne
Autre rendez-vous, largement partagé par les AG des universités rennaises : une manifestation, à 11 h. Rendez-vous est donné sur la place Sainte-Anne. Ils sont une soixantaine sur les lieux à l’heure du rassemblement. Les forces de l’ordre veillent, positionnées à chaque coin de rue donnant sur la place Sainte-Anne, où un rassemblement sauvage a déjà eu lieu, hier, en fin de manifestation syndicale.
L’appel ne prend pas
Clovis, lycéen à Jean Macé, témoigne : « On veut continuer le mouvement en dehors des dates imposées par l’intersyndicale. On a l’impression qu’on nous crache à la gueule. Le 49-3 est une mesure anti-démocratique. C’est une réforme antisociale. On restera mobilisés jusqu’à ce que la loi soit retirée ».
Le mouvement n’aura pas pris d’ampleur, ce vendredi matin, alors que la soixantaine de lycéens présents fait le choix de quitter la place Sainte-Anne près de 40 minutes après leur arrivée. Certains prennent la direction de Rennes 2, où une assemblée générale doit se tenir pour décider de futures actions de lutte.