
Ce lundi 10 mars, la cour d’appel de Rennes a confirmé la condamnation de Yovan Delourme dit « Le Jarl » pour pratiques commerciales trompeuses. Sur les réseaux sociaux, il laissait entendre qu’il était de coach de MMA alors qu’il n’avait pas les diplômes requis.
Ce lundi 10 mars 2025, la cour d’appel du tribunal correctionnel de Rennes a condamné Yovan Delourme dit « Le Jarl » pour pratique commerciale trompeuse. Ce videur de boîte de nuit est donc définitivement condamné à une peine d’amende de 5 000 euros et à une interdiction d’exercer la profession de coach sportif pendant trois ans. Il est également interdit de diriger, administrer, gérer ou contrôler, directement ou indirectement, pour son propre compte ou pour le compte d autrui, une entreprise.
Énoncée, hier lundi, cette peine est exactement la même que celle décidée par le tribunal correctionnel de Rennes, le 15 janvier 2024.
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La justice a estimé qu’entre le 3 octobre 2020 et le 14 mai 2021, Yovan Delourme a diffusé sur Facebook des images qui laissaient penser qu’il était le coach de sa salle de MMA, alors qu’il était dépourvu de tout diplôme l’autorisant à exercer des activités d’enseignement, animation ou encadrement d’activité physique ou sportive ainsi qu’à entraîner des pratiquants. Cette diffusion relevait d’une « pratique commerciale trompeuse reposant sur des indications ou présentations fausses ou de nature à induire en erreur portant sur les qualités substantielles du service ».
Contacté à plusieurs reprises, « Le Jarl » n’a pas souhaité donner suite à nos appels. Interrogé sur la faillite de la chaine de salle de sports qu’il avait monté avec de nombreux associés il avait répondu au Télégramme en 2024 : « C’était ma vie d’avant ça. Aujourd’hui, je pratique toujours le MMA pour moi, un matin sur deux. »
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Cette condamnation tombe au moment où « Le Jarl » se trouve de nouveau au cœur d’une polémique. Samedi soir, 300 jeunes ont envahi un cinéma désaffecté à Rennes situé à l’arrière de la boîte de nuit où il travaille pour organiser une free party. Après l’arrivée de la police, des noctambules se sont retrouvés devant l’entrée de la boîte de nuit. Les portiers du 1988 auraient essuyé des jets de bouteilles. Ils auraient riposté en coursant les fauteurs de troubles, en en gazant certains voire en exerçant des violences. Une plainte a été déposée. Une enquête est en cours.
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