Il y a une semaine, la CGT lançait une procédure de danger grave et imminent à l’Ehpad de Riantec. Depuis, pas de réponse satisfaisante selon le syndicat. La direction réagit.
Alerte rouge à l’Ehpad Kerdurand de Riantec. Alors que plus de la moitié des effectifs sont actuellement en arrêt de travail, la CGT a lancé la semaine une procédure pour danger grave et imminent, le 4 mars. Depuis, « nous constatons que la direction n’apporte pas de réponses satisfaisantes », dénonce le syndicat dans un communiqué publié, ce lundi 10 mars.
Recrutements annoncés… Sans offres d’emploi
Sollicitée, la direction du Groupe hospitalier Bretagne Sud (GHBS) assure qu’elle « met tout en œuvre pour remplacer ces arrêts par des recrutements et en l’absence de candidatures par des solutions organisationnelles ». Un discours balayé par la CGT : « nous constatons qu’aucune offre d’emploi d’aides-soignants n’est disponible sur le site du GHBS pour le secteur gériatrique à Riantec à l’exception d’une offre pour un cadre de santé », écrit le syndicat.
44 résidents dans l’établissement
Le syndicat dénonce un « bricolage organisationnel » faisant appel à la solidarité entre services, « alors que ces mêmes services sont souvent en sous-effectif ». La CGT s’inquiète des conséquences pour le suivi des 44 résidents de l’établissement et sur la santé des agents, pointant « troubles anxiogènes », « conflits éthiques », « épuisement émotionnel et physique » et un « risque accru d’accidents et d’erreurs ». Le syndicat appelle à « une action rapide et concertée pour remédier à cette situation afin d’assurer un environnement de travail sain et sécurisé pour tous les agents et de garantir la qualité des soins aux résidents ».
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