Après les « agressions de l’extrême-droite » en Côtes-d’Armor, des syndicats écrivent au préfet (OF.fr 14/07/2023)

L’attaque du festival Pour une Bretagne ouverte et solidaire par une vingtaine de militants d’ultradroite, le 1er juillet 2023, à Saint-Brieuc, dans les Côtes-d’Armor, a fortement marqué les organisateurs. Les membres de Visa 22 (Vigilance et initiatives syndicales antifascistes), CGT, FSU et Solidaires ont adressé un courrier au préfet et au maire de Saint-Brieuc.

L’attaque du festival Pour une Bretagne ouverte et solidaire par une vingtaine de militants d’ultradroite, le 1er juillet 2023, à Saint-Brieuc, dans les Côtes-d’Armor, a fortement marqué les organisateurs (Photo d’illustration). | JOËL LE GALL / ARCHIVES OUEST-FRANCE

L’attaque du festival Pour une Bretagne ouverte et solidaire par une vingtaine de militants d’ultradroite, le 1^er juillet 2023, à Saint-Brieuc, dans les Côtes-d’Armor, a fortement marqué les organisateurs. Les membres de Visa 22 (Vigilance et initiatives syndicales antifascistes), CGT, FSU et Solidaires ont adressé un courrier au préfet et au maire de Saint-Brieuc.

Une agression « à caractère ouvertement fasciste »

« Cette agression à caractère ouvertement fasciste a été perpétrée contre un événement familial dans lequel se trouvaient des enfants, écrivent-ils, avant d’énumérer plusieurs faits intervenus ces derniers mois. Ce festival entendait pourtant défendre nos valeurs communes d’accueil et de solidarité. Il y a eu plusieurs personnes blessées. Cette agression fait suite à la triste affaire de Callac, durant laquelle des élus ont été menacés par l’extrême-droite, menaces restées jusqu’ici impunies. Elle fait suite à la dégradation de locaux syndicaux, par deux fois à Guingamp, et de menaces physiques. Elle fait suite à l’inscription de signes nazis à Rostrenen, encore sur des locaux syndicaux et sur ceux du Secours populaire. À Saint-Brieuc toujours, des inscriptions homophobes ont dégradé le mobilier urbain le jour de la Marche des fiertés, et des inscriptions racistes et négrophobes ont dû être effacées par les organisateurs du festival le 1^er juillet, avant l’agression. »

Les signataires demandent à la préfecture de réagir « à cette nouvelle violence d’extrême-droite ».

Source : Après les « agressions de l’extrême-droite » en Côtes-d’Armor, des syndicats écrivent au préfet (ouest-france.fr)

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