Cette conférence politique marque un temps fort des Universités de printemps de République Souveraine, 20 ans après le référendum de 2005 contre le traité constitutionnel européen.
Elle réunit des intellectuels, militants, économistes, juristes et responsables politiques issus de diverses sensibilités souverainistes, progressistes et républicaines, autour d’un constat commun : la souveraineté populaire est un préalable incontournable à la justice sociale, à la réindustrialisation, à la démocratie réelle, et à la paix durable.
Les interventions s’accordent à dénoncer la logique néolibérale et impérialiste de l’Union européenne, les blocages institutionnels de l’euro, et l’illusion d’une réforme interne. Elles plaident pour une rupture claire, démocratique et structurée, incarnée par des forces politiques nouvelles, et un projet collectif de reconquête populaire.
🎙 Intervenants et séquences : • [00:00:48] 🟥 Fadi KASSEM, secrétaire national du PRCF, défend un frexit progressiste, radicalement opposé à l’impérialisme économique et militaire de l’UE. • [00:11:26] 🔷 Hyacinthe PAOLANTONI, représentant régional de L’Engagement, appelle à un rassemblement républicain pour la réindustrialisation, la justice sociale et l’ordre républicain. • [00:22:22] 📊 Jacques SAPIR, économiste, directeur d’études à l’EHESS, analyse l’euro comme facteur de désindustrialisation systémique. • [00:45:40] 🗣️ Table ronde #2, animée par Jordan CHENU (République Souveraine), avec : • François BOULO, avocat, ex-porte-parole des Gilets Jaunes • Jacques NIKONOFF, fondateur d’ATTAC, ancien haut fonctionnaire • Benjamin MOREL, politologue, maître de conférences en droit public • François COCQ, analyste politique, enseignant
Points clés abordés • Le référendum de 2005 trahi : le traumatisme politique d’une victoire populaire niée. • L’impossibilité de changer l’UE de l’intérieur : blocage des traités et soumission institutionnelle. • L’euro comme arme de désindustrialisation : compétitivité détruite, déficit structurel aggravé. • Les Gilets Jaunes comme sursaut populaire, mais sans structuration politique durable. • L’urgence d’une rupture politique, claire, assumée, démocratique. • La nécessité d’un projet souverainiste fédérateur, au-delà des clivages partisans. • La refondation constitutionnelle comme condition pour une démocratie réelle.
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Source: https://www.youtube.com/watch?v=7cNitBLZQYk
URL de cet article: https://lherminerouge.fr/au-non-de-la-france-20-ans-et-maintenant-kassem-paolantoni-sapir-boulo-nikonoff-morel-cocq-fpm-7-06-25/