L’entreprise Autoliv-Livbag, leader mondial de l’équipement de sécurité automobile, prévoit de licencier 220 salariés en France. À Pont-de-Buis-lès-Quimerch (29), 59 postes devraient être supprimés.

Pierre Abarnou, élu CSE de l’entreprise Autoliv-Livbag, spécialisée dans l’équipement de sécurité automobile. (Le Télégramme/Anaëlle Larue)
La nouvelle est tombée ce lundi 30 octobre dans la matinée. L’entreprise suédoise Autoliv-Livbag, leader mondial de l’équipement de sécurité automobile, a annoncé vouloir licencier 220 salariés en France, dont 59 à Pont-de-Buis-lès-Quimerch (29). Sur les quatre sites français, trois sont concernés par un Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE).
Une production « qui ne cesse d’augmenter »
Un débrayage était organisé entre 12 h 30 et 13 h 30, ce lundi, sur le site de Pont-de-Buis, qui compte environ 600 salariés. « C’est une mesure scandaleuse », réagit Pierre Abarnou, ancien délégué syndical CFDT, désormais élu au comité social et économique (CSE). Les 59 postes visés par le PSE se trouvent dans les secteurs de la R & D (Recherche et Développement) et le support production. Aucun poste en production n’est touché. Selon l’élu du CSE, salarié de cette branche, « la production est en train de monter en puissance, la demande ne cesse d’augmenter au point que nous ne pouvons actuellement pas y répondre ».
L’inflation en cause
L’entreprise, qui a réalisé en 2022 un chiffre d’affaires de 130 M€ pour son site finistérien, souhaite ainsi « simplifier et harmoniser » les services de productions incluant la R & D, « pour accélérer les processus de décision, décloisonner les logiques de silos et favoriser les approches transversales », peut-on lire dans un communiqué envoyé par la direction. Plus globalement, ces licenciements seraient la conséquence du « durcissement des conditions du marché automobile, aggravé par la récente flambée du coût des matières premières et de l’énergie ».
Des négociations sont engagées auprès des différentes parties, pour tenter avant tout de sauvegarder les emplois et de négocier les conditions de départ, dans le cadre du PSE, qui prendra fin en 2025. Le site avait déjà fait l’objet d’un PSE entre 2008 et 2009. 110 emplois avaient été supprimés.
Auteur : Anaëlle Larue
Source : Autoliv veut supprimer 59 postes à Pont-de-Buis | Le Télégramme (letelegramme.fr)
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