
L’antenne de Concarneau-Cornouaille de Bretagne Vivante a entrepris de se positionner « en première ligne » face aux projets d’unités de « méthanisation industrielle ». Une inquiétude qui a animé une partie des discussions, lors de l’assemblée générale qui s’est tenue jeudi 9 février, à Trégunc.
Dans le collimateur, le méthaniseur de Loge Begoarem, à Bannalec. « Car les projets d’épandage des digestats font peser de graves dangers sur la santé des populations et la préservation de la biodiversité, tout particulièrement à Trégunc, puisque de nombreux champs d’épandage se trouvent à proximité de la zone Natura 2000 des étangs de Trévignon », souligne Jean-Louis Senotier, le responsable de l’antenne locale. Un courrier a d’ailleurs été adressé en ce sens au préfet, en novembre.
Conférences et études naturalistes
Bretagne vivante, qui compte ici environ 260 adhérents – l’antenne de Concarneau Cornouaille couvre les neuf communes de l’agglomération, en plus de Fouesnant et La Forêt-Fouesnant – mène de nombreuses actions, sur le territoire. « Pour l’année 2023, nous avons l’intention de relancer notre cycle de conférences, qui a été interrompu par la crise covid », indique Jean-Louis Senotier.
Quant aux études naturalistes, « priorité sera donnée à l’archipel des Glénan et en particulier à l’île aux Moutons, où notre antenne bénévole apporte un soutien important à l’équipe de salariés ».
Sorties grand public ; inventaires naturalistes ; travail sur les sites Natura 2000 des Glénan, de Mousterlin et de Trévignon ; Atlas de la biodiversité communale de Saint-Yvi et de Concarneau ; interventions sur de nombreux dossiers en lien avec la défense de l’environnement… Autant de sujets qui jalonnent aussi l’engagement de l’association