
La prochaine carte scolaire, établie vendredi 3 mars 2023, prévoit une fermeture de classe à Jean-Monnet, à Quimper (Finistère). Une décision qui ne passe pas chez les parents élus au conseil d’école. Une banderole a été déployée en ce sens, mardi 28 février.
« Il y en a marre de faire des économies sur le dos des enfants ! » Le cri du cœur est signé Marine Richard, parente d’élève, élue au conseil d’école à Jean-Monnet, à Quimper (Finistère).
« Le contexte nous surprend »
La prochaine carte scolaire, qui sera établie vendredi 3 mars 2023, prévoit en effet une fermeture de classe dans l’établissement, à la rentrée de septembre. Une désagréable nouvelle pour le conseil des parents, alerté, dimanche, par le directeur, Yann Foucher. « Le contexte nous surprend, reprend Marine Richard. Les classes ne sont sans doute pas pleines, mais elles sont loin d’être vides. La population du quartier n’est pas vieillissante, beaucoup d’enfants s’installent. Surcharger des classes pour faire des économies, c’est dommage, d’autant plus qu’on a la chance d’avoir une classe par niveau [trois maternelles, cinq élémentaires]. »
Manifestation prévue vendredi
Mardi 28 février, une banderole de contestation ornait donc l’entrée de l’école Jean-Monnet. Avant une manifestation prévue vendredi, à 9 h, devant les locaux de la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale du Finistère (DSDEN). « Vingt-sept CM2 partiront l’année prochaine, sur les 182 élèves actuels. On est surpris d’apprendre que l’Inspection académique se base sur le nombre de 155 pour la rentrée, comme s’il n’y avait aucune inscription en petite section », s’étonne encore Marine Richard.
Établissement à forte mixité sociale, Jean-Monnet verra deux de ses enseignants partir à la retraite d’ici à quelques mois.
Jeremy GOUJON