Mettez vos casques, Von de Layen est aux commandes 
Le prix du #diesel va peu à peu augmenter et présentera à terme un risque de pénurie, mettant dans une situation économique et sociale catastrophique une large partie de ce que l’on appelle la « France périphérique » tout en contribuant à accroître l’#inflation.
C’est la conséquence des nouvelles sanctions de l’#UE contre la #Russie
Le 5 février, c’est l’entrée en vigueur du #CapPrice sur les produits pétroliers transformés (issu de raffineries) venant de #Russie, en particulier le diesel.
Il est fixé à un maximum de 100$ par barril.
A partir du dimanche 5 février AUCUN pays de l’#UE n’aura plus le droit d’importer directement du diesel russe par voie maritime.
Sauf exception (comme la Hongrie) qui pourra importer par oléoduc du pétrole brut pour quelques mois (interdit dans le reste de l’#UE depuis le 5 décembre).
L’idée de l’#UE est que :
Le prix de 100$ le barril permette aux intermédiaires de continuer à livrer l’UE à bas prix
L’Asie n’achète pas le diesel russe, profitant d’un brut peu cher pour le raffiner et le revendre à l’Europe.
Objectif : faire perdre 160 millions de $ par jour à la Russie tout en espérant que l’union européenne soit alimentée en diesel et en plus à bon marché.
Mais voilà, c’est encore une fois compter sur « l’effondrement » magique de l’économie russe, sans que celle-ci ne réagisse.
Or, la riposte EST DEJA là : depuis le 1er février, le Kremlin a interdit de livrer les pays imposant le plafond sur le pétrole brut.
De la même manière la Russie interdira demain ou lundi de livrer les pays imposant le #PriceCap sue le diesel.
Mauvaise nouvelle pour les citoyens de l’#UE : l’#UE importe 40% de son diesel depuis… la Russie
2ème mauvaise nouvelle : 99% des poids lourds roulent au diesel.
3ème mauvaise nouvelle, les génies neolibéraux de Bruxelles ont privilégié le transport routier des marchandises contre le fret ferroviaire qui a été sabordé en Europe.
Le coût des produits en serra en conséquence lourdement impacté, sans oublier qu’à la base les machines agricoles AUSSI fonctionnent au diesel ou au fuel, aggravant la courbe inflationniste des prix.
Comme les précédentes sanctions, tout cela sent l’impréparation et surtout le wishful thinking.
Résultat : un effet médiocre sur l’économie russe qui va plutôt bien et… dès conséquences potentiellement désastreuses sur l’économie européenne et au final ses citoyens.
L’#UE compte sur les #USA pour compenser (ce qui est dû délire pur compte tenu des volumes) et… sur l’Inde qui raffinerait du brut russe pour le transformer en diesel « indien ».
Encore faut-il que l’Inde, membre des #BRICS et gros acheteur d’armements russes se prête au jeu.
La réalité est que cette sanction mal ficelées et reposant sur des vœux pieux plutôt qu’une stratégie mûrement réfléchie ne conduisent à une récession plus grave encore en Europe.
Mettez vos casques, Von de Layen est aux commandes
Auteur : Georges Kuzmanovic
Source : Kuzmanovic Georges | Facebook