200 personnes ont manifesté, ce jeudi 7 septembre, devant la préfecture de Quimper. Une délégation a été reçue par le secrétaire général du préfet.
200 personnes regroupant élus, syndicalistes, personnel de l’hôpital ou simples usagers avaient fait le déplacement à Quimper. (Photo Sophie Benoit)
« Jamais nous ne céderons ! » Ce jeudi 7 septembre 2023, les Carhaisiens n’ont pas lâché leur hôpital. Depuis lundi, l’accueil des urgences est fermé la nuit, entre 18 h 30 et 8 h 30. Pour protester contre cette décision de l’ARS et de la direction du CHRU Brest-Carhaix, 300 personnes étaient à nouveau réunies, à 9 h, devant l’hôpital. « Cette population unie fait bloc derrière son hôpital », a souligné Christian Troadec, maire de Carhaix. « On est tous différents ici mais on a un bien commun et il est derrière nous, c’est notre hôpital », ajoutait Matthieu Guillemot du comité de vigilance.
En direction de la préfecture à Quimper
À 9 h 30, un convoi s’est élancé vers la préfecture, à Quimper. Des élus, syndicalistes et membres de la population ont alors pris leurs voitures. Au final, 200 personnes ont fait le déplacement, dans une ambiance chaleureuse. Une délégation de dix personnes (élus, représentants syndicaux, comité de défense et de vigilance) a été reçue par le secrétaire général de la préfecture. Il a « rappelé que le plan régional de santé prévoit l’ouverture des urgences 24 heures sur 24, sept jours sept ». Pendant ce temps, le reste des manifestants ont patienté en dansant la gavotte.
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Une promesse non tenue relevée
Lors de l’entretien, le secrétaire général de la préfecture a également relevé la promesse non tenue par l’ARS et la direction du CHRU, le 10 août dernier, qui garantissait un retour des urgences ouvertes le 1er septembre. « Il a tiqué là-dessus, note Matthieu Guillemot. Quoi qu’il arrive, on reste dans les starting-blocks et on prépare la suite. Plus ça ira vite, moins on aura à faire de manifs. » De son côté, le maire de Carhaix est du même avis. « On attend maintenant qu’il mette ses paroles en actes dans les prochaines heures, mais c’est sûr que l’on ne va pas attendre indéfiniment. »
Auteur : Corentin Bonizec