Dans le Finistère, ces 35 fermetures de postes à l’école publique qui fâchent (OF.fr-3/03/23)

Plusieurs parents et représentants d’élèves du Finistère se sont rendus à Quimper, ce vendredi 2023, pour dire non à la fermeture de classe à Rosnoën, prévue à la rentrée prochaine.

Journée mouvementée, ce vendredi 3 mars 2023, alors que le projet de carte scolaire pour l’école publique dans le Finistère était discuté. Trente-cinq fermetures de postes annoncées mettent en colère élus, représentants des syndicats et parents.

« On est en colère. » Olivier Cuzon (Sud Éducation) résume l’état d’esprit des représentants syndicaux réunis ce vendredi 3 mars 2023, à Quimper (Finistère). Ils ont voté à l’unanimité contre le projet de la carte scolaire des écoles maternelles et primaires publiques.

« Le bilan est à moins trente-cinq postes. C’est une saignée pour le Finistère, et la baisse démographique ne peut pas tout justifier, poursuit Olivier Cuzon. La diminution des effectifs aurait été l’occasion d’abaisser le nombre d’élèves par classe, donc améliorer les conditions de travail et d’apprentissage des enfants. »

« La mort du village »

L’après-midi, des élus, des représentants des parents et des syndicats ont boycotté la réunion qui devait se tenir en préfecture, le conseil départemental de l’Éducation nationale (CDEN).

« Ce conseil n’a pu se tenir face à des propositions jugées inadmissibles par les participants, exposent Kévin Faure et Armelle Huruguen, élus du groupe de gauche Finistère et solidaires au conseil départemental. C’est un coup dur pour l’éducation des enfants finistériens, que ce soit en classes monolingues ou bilingues. La baisse temporaire des effectifs doit, au contraire, constituer un levier pour accompagner davantage les écoles les plus en difficulté, soutenir l’inclusion des élèves en situation de handicap. »

Dans la matinée, quelques parents et représentants d’élèves étaient réunis devant les locaux des services départementaux de l’Éducation nationale. À l’image du trésorier de l’école publique de Rosnoën, Thomas Cauderlier : « J’ai pris ma journée, pour la bonne cause. Chez nous, il n’y a que cinq classes, dont une sur la sellette. Si elle ferme, c’est la mort du village. »

Les services de l’Éducation nationale devraient rendre publique la carte scolaire dans les prochains jours.

source: https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-29000/dans-le-finistere-ces-35-fermetures-de-postes-a-lecole-publique-qui-fachent-d9c49bf2-b9ed-11ed-b868-af5e53e878b5

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