De nouveaux coups de feu ont été tirés dans le quartier de Kermoysan, dimanche 4 mai 2025, entre 23 h et minuit. Le quartier de Quimper (Finistère) a déjà été secoué par deux précédents épisodes de tirs en moins de dix jours sans faire de blessés. L’enquête judiciaire suit son cours tandis que le groupe local de traitement de la délinquance (GLTD), se réunit ce mardi 6 mai 2025.
Par Nelly CLOAREC.
Le quartier de Kermoysan a vécu trois épisodes de tirs en une dizaine de jours. Aucun blessé n’est à déplorer. Les derniers faits remontent au dimanche 4 mai 2025, aux alentours de 23 h 30, selon la procureure de la République, et comme le révèle Le Télégramme. Trois douilles ont été retrouvées, le nombre de tirs reste à préciser. L’enquête a été confiée à la DCOS (ex-police judiciaire).
Pour mémoire, mercredi 23 avril, un homme cagoulé a tiré à deux reprises sur un groupe de trois hommes, sans les atteindre. Vendredi 2 mai, un individu a tiré un coup de feu non loin du centre commercial du quartier.
Une réunion ce mardi
Sur le terrain, la présence policière a été renforcée. La maire Isabelle Assih est allée à la rencontre des habitantes et des habitants, en compagnie du préfet Alain Espinasse, samedi, au lendemain du deuxième épisode. Elle a sollicité auprès de la procureure de la République la tenue d’une réunion du groupe local de traitement de la délinquance (GLTD).
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Chapeauté par la procureure, ce groupe, qui rassemble élus, représentants de la police et de l’État, se réunit dans les locaux du palais de justice. Tout ce qui est dit au cours de la réunion est confidentiel. Il s’agit ici d’échanger des informations sur des individus qui posent problème de façon récurrente. De ces échanges peuvent naître des opérations de police ciblées, par exemple.
C’est l’une des instances qui a été créée en 2020 par l’équipe municipale nouvellement élue pour mieux lutter contre la délinquance et les incivilités. D’autres groupes sont nés à la même époque. Il y a le CLSPD, le conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance. Présidé par la maire, il réunit les acteurs de la puissance publique, ceux de la prévention ainsi que des représentants d’associations. Existent également les groupes de partenariats opérationnels (GPO). Représentants de la police nationale, des bailleurs sociaux, des transports, du conseil départemental, de la justice, de la Ville et de l’Éducation nationale se penchent sur un problème d’insécurité ou d’incivilité dans un quartier (trafic, dégradations, occupations de halls d’immeubles). Trois GPO s’intéressent aux quartiers du Braden, de Kermoysan et du centre-ville.
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