Débrayage de 50 minutes à la clinique de Bénodet (OF.fr-9/10/24)

« Notre travail n’est pas reconnu », estiment ces personnels de la clinique des Glénan (Bénodet) qui ont débrayé 50 minutes mercredi matin. | OUEST-FRANCE

Réorganisation des plannings, conditions de travail, salaires… Des salariés de la clinique des Glénan, à Bénodet (Finistère), ont débrayé, ce mercredi 9 octobre 2024.

Par Catherine JAOUEN.

« Blouses blanches, colère noire. » « Donnez-nous les moyens d’être humains. » Devant la clinique des Glénan, (Bénodet) une trentaine de salariés observent un débrayage de 50 minutes, ce mercredi 9 octobre 2024.

Le mouvement répond à un appel national lancé par le syndicat CGT des établissements du groupe Eméis.

Salaires, revalorisation de l’ancienneté, reconnaissance de la charge de travail, versement complet du 13e mois… Les revendications s’inscrivent dans le contexte des Négociations annuelles obligatoires.

Réorganisation des plannings

Le personnel de la clinique de Bénodet (126 équivalents temps plein) y ajoute des préoccupations locales. Elles sont liées à « la réorganisation » des plannings envisagée par la direction.

« Ça doit se mettre en place au 1er janvier 2025, explique Pascal Bidault, délégué CFDT. On va vers des journées de dix heures, douze heures sur place pour les infirmiers. Le personnel est épuisé, on manque d’effectifs. La direction nous a expliqué qu’aucune embauche n’était prévue. »

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Prise en charge et attractivité

Laurence Duquenne dirige la clinique des Glénan depuis cinq ans. L’établissement est à orientation gériatrique. La directrice se dit « surprise » par ce débrayage, pour lequel elle n’a « pas été prévenue ».

« Je n’ai pas la main sur les négociations nationales, indique-t-elle. Quant aux plannings, des groupes de travail ont été constitués pour en parler. Cette réorganisation doit nous permettre de mieux répondre à la prise en charge des patients et d’être plus attractifs pour les jeunes générations. »

Comme d’autres établissements de santé, la clinique des Glénan n’échappe pas aux difficultés de recrutement. « Il y a une pénurie de personnel, notamment des aides soignantes », confirme Laurence Duquenne.

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Source: https://www.ouest-france.fr/bretagne/benodet-29950/debrayage-de-50-minutes-a-la-clinique-de-benodet-b2d4fec4-8656-11ef-a461-dc3a2eb2c9d7

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