
Des enseignants de l’UFR Staps de Nantes Université ont décidé de ne pas assurer les jurys d’examen la semaine prochaine et la surveillance d’épreuves. La raison : la différence de prime avec leurs collègues, enseignants-chercheurs.
Ils sont enseignants du secondaire mais affectés dans l’enseignement supérieur (ESAS) à l’UFR Staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives) de Nantes Université. Et y représentent la moitié des enseignants. Ils assurent des cours, ont des responsabilités administratives et pédagogiques, assurent des suivis de stages des étudiants… Bref, font le même boulot que des enseignants-chercheurs. Problème : depuis la mise en place du Ripec (régime indemnitaire des personnels enseignants-chercheurs et chercheurs) en janvier 2022, ils ne bénéficient plus des mêmes primes que leurs collègues. « À l’horizon 2027, celle des enseignants-chercheurs et chercheurs, elle, sera revalorisée à hauteur de 6 400 €, alors que la nôtre ne le sera qu’à hauteur de 3 261 € », dénoncent-ils.
Dans ces conditions, vingt-sept personnels enseignants de l’UFR STAPS de Nantes Université ont décidé de suspendre leur participation aux missions collectives tant que l’investissement de ces personnels n’aura pas été reconnu au même titre que celui des collègues enseignants-chercheurs. Une motion a été votée en ce sens, jeudi 1er juin, au conseil d’administration de Nantes Université.
Concrètement, ils ne siégeront pas la semaine prochaine dans les jurys d’examen et ne surveilleront pas les épreuves de deuxième session. Des incertitudes planent aussi sur la rentrée de septembre.
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