Ce vendredi 17 mars, au matin, pour protester contre le 49.3, des blocus continuent. Devant le lycée des Bourdonnières à Nantes, des élèves ont allumé plusieurs feux. Ils ont été dispersés par les forces de l’ordre, avant de reprendre le carrefour.
Dès 8 h, des lycéens ont bloqué l’entrée de l’établissement des Bourdonnières à Nantes. Au lendemain d’une nuit agitée après l’annonce du 49.3 de la réforme des retraites, des actions s’organisent dans différents établissements.
Environ 200 lycéens sont encore présents à midi. Des jeunes ont allumé plusieurs feux de poubelles, route de Clisson et dans la rue des Bourdonnières.
Des forces de l’ordre sont arrivées sur place et ont dispersé les lycéens avec de la lacrymo. Les pompiers éteignent les feux.
Les jeunes ont repris le carrefour aux alentours de 12 h 30 et les policiers se sont repliés.
Circulation impossible
Les étudiants et lycéens de la Joliverie qui sortent pour la pause déjeuner observent de loin. « C’est cool de manifester, mais cramer des poubelles… pas terrible », commente un lycéen.
Ceux de la Joliverie ne venant pas grossir les rangs, la manif s’éteint doucement à 13 h. La circulation reste impossible sur cette partie de la route de Clisson. Les cendres sont encore chaudes et une poignée de jeunes semblent prêts à relancer le feu.
Un autre blocus
Par ailleurs, un autre blocus a eu lieu à à Rezé, à l’Arifts, l’Association régionale pour l’institut de formation en travail social.
Dans cette école qui forme aux métiers éducatifs et sociaux, des chaises ont été entassées pour empêcher l’accès et les étudiants sont rassemblés devant l’établissement. Le blocus devrait durer jusqu’à 16 h et sera reconduit ou non lundi, après une assemblée générale.
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