Après l’annonce d’une réduction de 20 postes dans le premier degré, l’académie de Rennes fait état, ce mardi, d’une suppression de 46 postes dans l’enseignement du second degré à la rentrée 2025-2026.
À quelques mois de la rentrée scolaire de septembre 2025, la région académique Bretagne anticipe une nette baisse des effectifs de ses collèges (1 030 élèves en moins par rapport à l’année précédente), ainsi qu’un déclin de ceux des lycées généraux et technologiques (511 élèves en moins). Du reste, seuls les lycées professionnels pourraient profiter, dans l’ensemble, d’une croissance en Bretagne (+270 élèves).
La tendance est telle que l’académie prévoit une nette baisse au sein de ses équipes éducatives : elle compte se séparer de 46 postes d’équivalents temps plein (ETP) à l’échelle de la région. Pour rappel, elle avait annoncé, il y a un peu moins d’une semaine, qu’elle allait se séparer de 20 postes dans le premier degré, à l’échelle de la région.
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Un CPE et cinq classes Ulis en plus
L’académie de Rennes annonce, en outre, la création d’un poste de conseiller principal d’éducation (CPE) « en faveur de l’amélioration du climat scolaire ». Elle projette aussi la création de cinq unités localisées pour l’inclusion scolaire (Ulis), quatre en collège et une en lycée professionnel. Elle prévoit de poursuivre les « groupes de besoins en mathématiques et en français, pour les classes de sixième et de cinquième ».
Pour améliorer l’accueil des élèves allophones, dont la langue maternelle est étrangère à celle de la communauté au sein de laquelle ils vivent, 6,5 ETP « supplémentaires » seront consacrés à la création d’une unité pédagogique pour élèves allophones arrivants (UP2A), mais aussi de dispositifs d’accueil d’enfants de familles itinérantes et de voyageurs (Efiv) et à leur coordination.
Des postes réservés à certaines missions
Côté enseignement des langues régionales, l’académie cherchera à « maintenir les moyens », en finançant une réserve de cinq postes à temps plein pour « permettre les départs en formation en breton pour les professeurs de collège et de lycée », et ensuite « pourvoir les postes créés par le développement des filières bilingues ».
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La région académique a également pour objectif d’accompagner les lycées généraux et technologiques « de petite taille » à travers « une offre de formation diversifiée en termes d’enseignements et de spécialités en première », avec 8,5 postes à temps plein « réservés ». Des moyens seront, enfin, mis au service d’une « carte des formations professionnelles adaptée aux métiers d’avenir » selon « un aménagement global du territoire au regard des exigences de France 2030 ».
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