Après la fermeture du restaurant universitaire du Technopôle à Plouzané, les sénateurs Nadège Havet et Michel Canévet et le député Didier Le Gac alertent le ministre.
Après François Cuillandre, c’est au tour des sénateurs du Finistère Nadège Havet et Michel Canévet ainsi que du député de la circonscription de Brest rural, Didier Le Gac, de monter au créneau, à la suite de la fermeture du seul restaurant universitaire du Technopôle, à Plouzané, le 14 janvier 2025. Dans un courrier commun, les trois parlementaires interpellent Philippe Baptiste, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, en lui demandant d’intervenir en urgence « afin de pallier cette situation que les parlementaires jugent inacceptable ».
« Aucune mesure n’a été prise »
Ils rappellent au ministre que ce site universitaire regroupe plusieurs établissements d’enseignement supérieur, et concentre près de 500 étudiants qui y étudient, à une vingtaine de minutes de Brest. « Alors que l’état du bâtiment, fortement dégradé, était connu, aucune mesure n’a été prise pour éviter cette situation dont on peut craindre qu’elle se prolonge si rien n’est fait. Des solutions de fortune ont été proposées aux étudiants, avec la possibilité de déjeuner dans leurs établissements, mais dans des salles forcément inadaptées ou bien en demandant à des foodtrucks de venir sur le site afin de proposer aux étudiants des sandwichs ou des repas à réchauffer… Par ailleurs, l’éloignement du site rend difficile, voire impossible, la possibilité de rejoindre d’autres sites de restauration universitaires brestois », rappellent Nadège Havet, Michel Canévet et Didier Le Gac.
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Pour les parlementaires, « outre la colère et l’incompréhension des étudiants, cette situation ne saurait se prolonger, d’autant plus que les futurs étudiants formulent leurs vœux dans Parcoursup et que le campus, qui ne compte ni boulangerie, ni commerce alimentaire, pâtira forcément de cette situation. Une première rencontre a eu lieu avec le Crous, mais les solutions envisageables à court ou moyen terme restent dépendantes d’une réelle réaction et implication de l’administration », insistent les trois parlementaires en demandant au ministre d’intervenir en urgence.
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