
Au lendemain de l’annonce qu’il n’y avait pas de repreneurs pour leur magasin, les 104 salariés du Casino de Brest étaient sonnés. Il reste un espoir, faible, que Casino trouve un repreneur dans les prochains mois.
Par Isabelle JAFFRE.
Ils pensaient connaître leur sort mercredi 24 janvier 2024. Les 104 salariés du magasin Casino à Brest sont toujours dans l’angoisse de l’attente. Leur magasin fait partie des quatre en Bretagne qui n’ont pas trouvé de repreneurs, avec Lannion (22), Saint-Brieuc (22) et Malestroit (56). Ni Intermarché, ni Auchan, ni Carrefour ne sont positionnés pour récupérer ces surfaces commerciales.
Encore choqués
Au lendemain matin de l’annonce de cette non-reprise, le directeur du site a rencontré les syndicats. Peu de réponses en sont sorties. « Tout le monde est dans l’attente, y compris lui. On est sur un pied d’égalité sur ce sujet-là », fait remarquer Jean-Michel Haguet, délégué Unsa.
« Qui aura les reins assez solides pour reprendre notre magasin ? »
Sa collègue, Magali Charnacé, était, elle, à Saint-Étienne (42) pour le Comité social et économique central (CSEC) de mercredi. « On est encore choqués. On se dit que si même les grosses enseignes ne peuvent pas nous reprendre, qui aura les reins assez solides ? », se demande celle qui veut cependant garder espoir. « La direction nous a dit qu’elle ferait tout pour trouver un acquéreur ».
À lire sur le sujet« Un mois pour trouver un repreneur » : en Bretagne, l’inquiétude des salariés de Casino
« On ne sait pas »
Les salariés sur place, eux, ont eu pour consigne de ne pas s’exprimer. « Ils n’ont de toute façon pas très envie de parler », poursuit Jean-Michel Hauguet. L’ambiance est pesante depuis mercredi soir avec cette attente qui continue pour les salariés. « On est suspendu à la recherche d’un repreneur éventuel », indique-t-il.
Aucun calendrier n’a pas été donné, mais l’élu doute que la recherche dure après la dernière vague de cessions des autres Casinos, fin juin. « Après, il n’y aura plus d’entrepôt de toute façon. Après, cela peut aller plus vite une fois que le PSE (Plan de sauvegarde de l’emploi, NDLR) sera négocié et signé. On ne sait pas », souffle-t-il.
À lire sur le sujet Phare de l’Europe à Brest, la fin probable du Géant Casino n’amuse pas la galerie
Ils pensaient connaître leur sort mercredi 24 janvier 2024. Les 104 salariés du magasin Casino à Brest sont toujours dans l’angoisse de l’attente. Leur magasin fait partie des quatre en Bretagne qui n’ont pas trouvé de repreneurs, avec Lannion (22), Saint-Brieuc (22) et Malestroit (56). Ni Intermarché, ni Auchan, ni Carrefour ne sont positionnés pour récupérer ces surfaces commerciales.
Encore choqués
Au lendemain matin de l’annonce de cette non-reprise, le directeur du site a rencontré les syndicats. Peu de réponses en sont sorties. « Tout le monde est dans l’attente, y compris lui. On est sur un pied d’égalité sur ce sujet-là », fait remarquer Jean-Michel Haguet, délégué Unsa.
« Qui aura les reins assez solides pour reprendre notre magasin ? »
Sa collègue, Magali Charnacé, était, elle, à Saint-Étienne (42) pour le Comité social et économique central (CSEC) de mercredi. « On est encore choqués. On se dit que si même les grosses enseignes ne peuvent pas nous reprendre, qui aura les reins assez solides ? », se demande celle qui veut cependant garder espoir. « La direction nous a dit qu’elle ferait tout pour trouver un acquéreur ».
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« On ne sait pas »
Les salariés sur place, eux, ont eu pour consigne de ne pas s’exprimer. « Ils n’ont de toute façon pas très envie de parler », poursuit Jean-Michel Hauguet. L’ambiance est pesante depuis mercredi soir avec cette attente qui continue pour les salariés. « On est suspendu à la recherche d’un repreneur éventuel », indique-t-il.
Aucun calendrier n’a pas été donné, mais l’élu doute que la recherche dure après la dernière vague de cessions des autres Casinos, fin juin. « Après, il n’y aura plus d’entrepôt de toute façon. Après, cela peut aller plus vite une fois que le PSE (Plan de sauvegarde de l’emploi, NDLR) sera négocié et signé. On ne sait pas », souffle-t-il.
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Un PSE est en effet prévu pour des salariés du siège de Saint-Étienne qui ne sont pas concernés par les reprises. « Maintenant, on attend. Encore quelques mois sans doute », soupire Magali Charnacé.
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