
A l’appel de la CGT, deux nouvelles journées de grève nationale interprofessionnelle auront lieu le jeudi 27 octobre et le jeudi 10 novembre.
Nous le disions hier : le moment que nous vivons est celui de la convergence des grèves pour les salaires, un mouvement d’ensemble et d’ampleur déconnectée de l’agenda patronal ou gouvernemental.
Nous ne sommes plus « uniquement » sur une réponse, au niveau national, face à des projets de réforme comme celle des retraites ou la honteuse réforme de l’Assurance-chômage.
Nous sommes désormais à l’offensive. Nous allons chercher à la source ce que le gouvernement et le patronat refusent, c’est-à-dire le droit de vivre dignement de son travail, de son allocation, de sa pension.
Rappelons encore ce que nous disons lundi : « après le 18 octobre, on continue !
La grève exemplaire dans les industries pétrolières et pétrochimiques a tracé le chemin : c’est maintenant que les choses se jouent. C’est maintenant que nous avons besoin de la généralisation des grèves et leur convergence en une grève nationale et interprofessionnelle reconductible.
L’objectif est clair : nous devons, avec la généralisation des grèves, passer à la grève reconductible et/ou illimitée, coordonnée et impulsée pour balayer l’économie et mettre le patronat et le gouvernement à genoux. Cela dépend des travailleurs et de la CGT qui ont leur destin entre leurs mains.
Rejetons la sidération et l’attentisme. Soyons acteurs et non pas spectateurs du moment : c’est bien l’ensemble des travailleurs qui est concerné. Tous et toutes, chacun et chacune d’entre nous, quel que soit notre lieu de travail, notre secteur d’activité ou notre branche professionnelle ; nous avons tous et toutes notre mot à dire, nous avons à prendre, « ensemble et en même temps », à hauteur des possibilités, part au grand mouvement social qui s’annonce.
La force des travailleurs est décuplée lorsque la confédéralisation des luttes croise les différentes grèves et abouti à la paralysie totale du pays. C’est pourquoi le moment que nous vivons doit être celui de l’unité et de la convergence de l’ensemble de ces luttes « locales » en un seul et puissant mouvement de grèves confédéralisées.
– Augmentation générale des salaires, SMIC à 2000 euros
– Rétablissement de l’échelle mobile des salaires indexée sur l’inflation,
– Nationalisation du secteur énergétique (électricité, gaz, pétrole),
– Retraites à 60 ans maximum (40 ans d’annuité max)
– Interdiction des licenciements, boursiers ou non. »
Source : Unité CGT | Facebook