Un incendie a partiellement détruit l’entreprise adaptée Ecotri D3E à Saint-Évarzec, mardi 11 février. Le centre de démantèlement d’équipements électriques et électroniques est à l’arrêt pour plusieurs mois. Une partie des 69 personnels pourrait être affectée sur d’autres sites.
Par Olivier SCAGLIA.
« Des réflexions sont en cours pour redéployer une partie des 69 personnes travaillant à Saint-Évarzec sur d’autres sites de l’association », explique la direction des Ateliers Fouesnantais (1) accompagnant la cinquantaine de personnes travaillant au sein de l’entreprise adaptée Ecotri D3E, à Saint-Évarzec (2). Des mesures de chômage partiel sont également à l’étude.
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Installé sur 4 500 m2 dans la zone d’activités de Troyalac’h, ce centre de démantèlement des déchets d’équipements électriques et électroniques a été en grande partie détruit par un incendie, mardi 11 février dans l’après-midi. Le sinistre, maîtrisé vers 20 h, n’a pas fait de blessé. Mais l’usine ne pourra plus fonctionner avant plusieurs mois.
« Un électroaimant à l’origine du feu »
« Le feu est parti d’un électroaimant implanté dans un local fermé sans aucune présence de personnel », indique la direction des Ateliers Fouesnantais dans un communiqué.
Elle précise que « les stocks entrants ou sortants [de déchets] n’ont pas été touchés par le sinistre du fait des dispositions de lutte contre les incendies ».
Les fumées noires sont issues de la combustion de l’étanchéité de la toiture, des panneaux de construction et des bandes transporteuses en caoutchouc épais des convoyeurs.
« Les fumées noires qui se sont dégagées de l’incendie sont principalement du noir de carbone issu de la combustion de l’étanchéité de la toiture, des panneaux de construction dits ‘’panneaux sandwich’’ et des bandes transporteuses en caoutchouc épais des convoyeurs ». Mardi soir, la préfecture assurait que « l’analyse des fumées avait uniquement révélé la présence de monoxyde de carbone bien en dessous des seuils d’alerte en termes de répercussions pour la santé ».
Fin de la surveillance ce mercredi
Ce mercredi matin, un détachement de six pompiers et un officier restaient en veille sur le lieu du sinistre, appuyés par un fourgon-pompe tonne, et effectuant des reconnaissances régulières. Notamment à l’aide d’une caméra thermique, permettant de localiser en temps réel les points chauds dans les cendres et décombres. La nature des déchets soumis à la combustion ouvrant un risque de reprise de feu. Le dispositif a été levé à 12 h 30.
La direction d’Ecotri dit « sécuriser le site dans les meilleurs délais. Et réaliser les mesures dans les bassins de confinement des eaux afin de s’assurer qu’aucun risque ne subsiste à l’issue de cet incendie ».
L’étage effondré
L’étage que comporte la partie centrale de l’usine s’est effondré dans l’incendie – tout comme la toiture – rendant la progression des secours délicate.
L’alerte avait été déclenchée mardi 11 février vers 14 h 30. Très rapidement, un important dispositif de secours a été déployé, mobilisant 65 pompiers et un poste de commandement.
(1) L’association gère trois entreprises adaptées : L’Atelier du Paysage (création et entretien paysagers, maçonnerie de pierre ; Ecotri (valorisation matière, recyclage (emballages et déchets électriques/électroniques) et Kannti (blanchisserie industrielle).
(2) Ecotri compte, outre le site de Saint-Évarzec, l’usine de Fouesnant (centre de tri des emballages ménagers, 70 personnes), Caudan (collecte des emballages ménagers et centre de traitement, 65 salariés) et Glomel (tri des déchets jaunes, 20 salariés).
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