
Une manifestation surprise était organisée ce lundi matin 20 février, à Blain (Loire-Atlantique), où la CGT a investi les bureaux de Pôle emploi.
Lundi matin 20 février, une quarantaine de militants de la CGT ont investi la Maison de l’emploi de Blain (Loire-Atlantique). En ligner de mire de leurs revendications : les nouvelles mesures d’indemnisation du chômage, qui, selon eux, pénalisent encore un peu plus les travailleurs précaires, obligés de cumuler un travail à temps partiel avec une période de chômage.
Depuis 2019, le nombre de mois travaillés nécessaires pour ouvrir des droits a augmenté, alors que le montant des allocations a drastiquement baissé,
assure Pierre Le Cocq, de l’union locale de la CGT de Saint-Nazaire. Depuis le 1er février, la durée des droits va diminuer.
« Jetés dans l’enfer des minima sociaux »
Si nous avons choisi Blain pour manifester notre mécontentement, c’est parce que les travailleurs qui habitent en milieu rural sont encore plus pénalisés par cette précarité des emplois à temps partiel,
affirme Bérangère Toussaint, de l’Union locale CGT de Blain et travailleuse concernée par ces emplois qui ne sont pas à temps plein. C’est notamment le cas dans le secteur des métiers du lien : assistante maternelle, accompagnante d’enfant en situation de handicap, animatrice périscolaire et auxiliaire de vie sociale.
La CGT revendique l’annulation de cette réforme de 2019 Si nous laissons faire, nous serons tous jetés dans l’enfer des minima sociaux, au RSA, avec une obligation d’activité de quinze à vingt heures par semaine »,
estiment-ils.
Édith, de Carquefou, venue à la manifestation blinoise, en témoigne : Depuis ce lundi, je n’ai plus d’allocation, mais le RSA.