La fédération du Finistère des parents d’élèves (FCPE 29) accompagne nombre de familles dont les enfants sont en situation de handicap ou souffrent de troubles. Réunie en colloque, samedi 17 mai 2025, à Quimper, elle annonce la création de « cafés parents » partout où cela sera possible à partir de la rentrée et l’édition d’une plaquette d’information.
Par Nelly CLOAREC.
« Entre l’apparition d’un trouble ou la survenue d’une suspicion de handicap et le diagnostic, il y a souvent un temps, long, au cours duquel les familles sont un peu perdues. » Marie-Françoise Le Hénanf, vice-présidente du conseil finistérien de la fédération du Finistère des parents d’élèves (FCPE), en accompagne des dizaines, chaque année. Tout comme le reste de l’équipe de bénévoles, composée de 112 conseillers locaux : « Nous recevons soixante familles par trimestre. Une quarantaine d’entre elles viennent pour une problématique d’inclusion à l’école, au collège ou au lycée. Elles nous parlent d’aménagement d’examen, de matériel pédagogique adapté, d’AESH (accompagnant d’élève en situation de handicap)… »
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Des colloques sur le handicap et l’inclusion
Lors du colloque, organisé par la fédération, samedi 17 mai 2025 à Quimper, ancien juge, avocat, docteur en psychologie ont échangé avec des parents sur la question « du droit supérieur de l’enfant : pour une école et pour une société réellement inclusives ». En février 2026, à Brest, un autre colloque s’intéressera à la question du handicap : « Avec l’objectif d’établir un état des lieux et d’émettre des propositions constructives dans l’intérêt des enfants. »
Des informations pour les parents
À la rentrée, la FCPE veut créer, partout où cela sera possible, en lien avec les écoles, des « cafés parents » pour des « partages d’expériences, de la transmission d’information ». Elle diffusera en parallèle une plaquette d’information qu’elle a rédigée. On y trouve par exemple le « chemin » à suivre pour trouver l’aide qui sera la plus efficace en fonction de la situation.
L’association reconnaît que cela bouge : « Le Département œuvre pour l’inclusion. On est ainsi satisfait de la réduction des délais par la MDPH », la maison départementale pour les personnes handicapées, souligne Marie-Françoise Le Hénanf. Mais il reste encore à faire, poursuit-elle, pointant, entre autres, le « manque de professionnels (orthoptistes, psychologues, neuropsychiatres…) » qui contribue à retarder les diagnostics.
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