Dans ce nouvel épisode de « L’actu politique de la semaine », Antoine Léaument revient sur une séquence politique exceptionnelle : le vote de confiance perdu par François Bayrou, sa démission le lendemain, la nomination de Sébastien Lecornu comme Premier ministre et le mouvement social du 10 septembre. Le député de l’Essonne analyse ces événements, démonte la stratégie de diabolisation médiatique et appelle à l’unité populaire pour mettre fin à la politique macroniste.
Un vote de confiance perdu et un gouvernement affaibli Antoine Léaument commence par rappeler que le vote de confiance du 8 septembre était directement lié au mouvement du 10 septembre : Bayrou espérait désamorcer la contestation sociale. Mais il a subi un revers historique avec 364 voix contre lui. Même des membres de sa majorité ont voté la défiance, révélant la faiblesse extrême de son gouvernement. Cette situation a conduit à une démission rapide, évitant une nouvelle période de flottement avec un gouvernement en affaires courantes.
Pour Léaument, Emmanuel Macron a répondu à cette crise par un bras d’honneur au pays : nommer l’un de ses plus proches ministres, Sébastien Lecornu, Premier ministre, envoie le message que rien ne changera. Après Barnier (issu de LR) et Bayrou (issu du MoDem), Macron revient à un Premier ministre Renaissance, symbole de fermeture politique. Un choix qu’Antoine Léaument juge provocateur, à la veille d’un mouvement social de grande ampleur.
Antoine Léaument décrit l’ampleur des mobilisations : des dizaines de milliers de personnes dans les grandes villes (Paris, Marseille, Toulouse, Rennes, Grenoble, Montpellier) mais aussi dans les villes moyennes, et même à Châteauroux où il a grandi. En Essonne, il a participé à l’action symbolique de blocage du dépôt Amazon de Brétigny-sur-Orge, pour dénoncer les pratiques fiscales et sociales du géant américain, accusé de sous-payer ses salariés et de ne pas payer sa juste part d’impôts en France.
Le député fustige les tentatives de Retailleau et Wauquiez de détourner le débat vers l’immigration et la sécurité au lieu de parler des salaires, du coût de la vie et des conditions de travail. Il dénonce l’utilisation massive de forces de police (80 000 agents mobilisés) pour surveiller des manifestations largement pacifiques, alors qu’elles auraient pu servir à lutter contre la délinquance ou la fraude fiscale.
Léaument raconte comment les médias et la droite ont cherché à décourager les participants en agitant le spectre de violences avant même le 10 septembre. Il rappelle que La France Insoumise n’appelle jamais à casser mais soutient les mouvements sociaux dont elle partage les revendications. Il accuse l’extrême droite de ne jamais appeler à défendre les salaires ou à soutenir les grèves, se contentant de diviser le peuple sur des questions identitaires.
Pour Antoine Léaument, le cœur du combat reste la justice sociale : augmentation du SMIC, impôt plus progressif, baisse de la fiscalité pour les petits revenus et les PME, contribution accrue des grandes fortunes et des multinationales. Il défend un projet de société où chacun peut se loger, se soigner et travailler dignement, avec une sécurité sociale renforcée et le CDI redevenu la norme.
Le député explique que la motion de destitution déposée par LFI et signée par une centaine de députés sera prochainement étudiée. Elle mettra chaque groupe politique face à ses responsabilités : PS, RN et LR devront dire s’ils maintiennent Macron au pouvoir ou s’ils le destituent. Léaument appelle les citoyens à signer la pétition en ligne et à mettre la pression sur leurs élus.
Antoine Léaument conclut en appelant à l’unité du peuple français autour de revendications sociales, démocratiques et écologiques, pour empêcher le pouvoir de déplacer le débat sur l’immigration et la sécurité. Il affirme que la seule issue est le départ d’Emmanuel Macron et le passage à une nouvelle politique, réellement au service du peuple.
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Source: https://www.youtube.com/watch?v=EsIR3yqx79o&t=3s
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