
Par JCJ (Presse Océan)
L’ancien maire de Saint-Brevin Yannick Morez a réagi dans un communiqué à l’audition du préfet de Loire-Atlantique Fabrice Rigoulet-Roze et le sous-préfet de Saint-Nazaire Michel Bergue devant la commission des lois du Sénat ce mercredi 31 mai 2023.
Même s’il n’est plus officiellement maire de Saint-Brevin depuis mercredi au matin, Yannick Morez a regardé avec attention
« l’audition mercredi soir au sénat du préfet et du sous-préfet : J’ai apprécié l’attitude et le mea culpa de Monsieur le préfet. J’ai ressenti de véritables regrets, une remise en question, et je ne doute pas qu’à l’avenir Monsieur le préfet sera particulièrement attentif à ce genre de situation et, plus généralement, actif face aux menaces et intimidations subies par les élus. En revanche, Monsieur le sous-préfet m’est apparu toujours aussi déconnecté des élus et réalités locales. Notamment lors de la dernière question du sénateur Hussein Bourgi, que je remercie.
« Il pense (sincèrement ?) que ma priorité était d’aller à une inauguration ? »
Yannick Morez souligne ce qu’il l’a le plus interpellé : Monsieur le sous-préfet indique que se rendant à Pornic, deux jours après l’attaque criminelle contre moi et ma famille, il ne s’est pas arrêté à Saint-Brevin, sur le passage pourtant, et était surpris que je ne sois pas présent . Deux jours après l’attentat à mon domicile… Il pense (sincèrement ?) que ma priorité était d’aller à une inauguration ? Pour lui, une coupure de ruban semble donc plus importante que de venir sur place soutenir un élu. »
Yannick Morez apporte également des précisions dans la chronologie déroulée par le sous-préfet : Je tiens aussi à rappeler que l’ensemble des réunions et des groupes de travail ont été initiés et organisés par la mairie, aucunement par l’État qui n’a rien mis en place ou même proposé. Nous y invitions constamment l’opérateur, l’association Aurore, que je remercie à nouveau, eux, de leur disponibilité et présence ».
Les menaces, intimidations et tracts avaient été évoqués bien avant
Il conclut ainsi : La réunion du 10 février, évoquée par Monsieur le sous-préfet, organisée par la Mairie, n’était absolument pas une réponse au courrier envoyé au Préfet fin janvier, et auquel nous n’avons pas eu de réponse, tout comme pour celui du 30 avril. Les menaces, intimidations et tracts avaient été évoqués bien avant d’ailleurs, contrairement à ce qu’a laissé entendre Monsieur le sous-préfet, qui n’a mis en place aucune mesure de protection avant l’attentat du 22 mars pour protéger les élus ciblés aussi depuis de longs mois sur les sites internet et réseaux sociaux. Je tourne la page, mais j’espère que l’État appliquera, renforcera les mesures de protection annoncées et sera présent désormais pour protéger les élus de ces violences inadmissibles ».
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