Le paquebot Norwegian Breakaway, en arrêt technique à Brest pour trois semaines, fait l’objet d’importants travaux, qui mobilisent les techniciens de Damen.
Après une traversée de l’Atlantique commencée à Miami, aux États-Unis, via un passage à Ponta Delgada, le Norwegian Breakaway a fait escale en Angleterre à Southampton pour y débarquer ses passagers avant d’appareiller à nouveau, pour Brest cette fois, où il est arrivé ce jeudi 20 février 2025. Le paquebot est entré directement dans la forme de radoub numéro 3 pour un arrêt technique de trois semaines, jusqu’au 13 mars.
Un gros programme attend les techniciens de Damen Shiprepair Brest à bord du paquebot de la Norwegian Cruise Line.
Sur la propulsion d’abord, puisque les pods vont être déposés afin d’effectuer le changement des roulements permettant la rotation de ces blocs de plusieurs dizaines de tonnes, qui comprennent les moteurs électriques et les hélices du navire.
Échafaudages, nacelles, semi-remorques…
De gros travaux de peinture sont également au programme sur la carène de ce paquebot long de 326 m. Un décapage total va être effectué à l’aide de robots avant d’appliquer une peinture au silicone. Le chantier profitera également de ce passage en cale sèche pour effectuer divers travaux et remises à niveau sur les stabilisateurs, les thrusters et les vannes de coque. Un gros travail de mise en place d’échafaudages et de nacelles sera nécessaire.
À bord, des rénovations sont également prévues sur les cabines avec un changement des matelas, le matériel des restaurants et cuisines. Le navire compte en effet quinze ponts pour les passagers avec dix-neuf restaurants ainsi que quinze bars. Un ensemble de travaux qui implique une forte préparation logistique en amont. Des dizaines de semi-remorques et fourgons déchargent du matériel divers dans les abris montés à cet effet.
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