L’enquête sur les incendies volontaires des monts d’Arrée se poursuit (LT.fr-12/01/23)

L’été dernier, les incendies avaient fait rage autour du Mont-Saint-Michel de Brasparts dans les monts d’Arrée
Six mois ont, peu ou prou, passé depuis les départs d’incendie dans les monts d’Arrée. L’enquête se poursuit. « Nous aimerions parvenir à un résultat positif », énonce Camille Miansoni, procureur de Brest.

Le lundi 18 juillet 2022, les Bretons, abasourdis, découvraient, en milieu d’après-midi, qu’un premier incendie gagnait en ampleur sur les flancs de la montagne Saint-Michel, à Brasparts (29). Quelques heures plus tard, un second sinistre allait se propager avec virulence, depuis deux départs de feu, au lieu-dit Ploenez, à Brennilis (29).

Une direction unique d’enquête à Brest

Au total, en englobant les violentes reprises de feu survenues le mois suivant, 2 208 hectares auront, selon la préfecture du Finistère, brûlé. Deux enquêtes furent ouvertes, par les parquets de Quimper et Brest. L’origine volontaire des feux fut finalement confirmée dans les deux cas. Le 7 novembre 2022, une information judiciaire fut ouverte pour « destruction volontaire de bois, forêt, landes, maquis ou plantation par incendie ».

Le procureur de Quimper n’avait pas attendu le choix de cette qualification criminelle pour se dessaisir au profit du pôle de l’instruction de Brest. « Le fait que le tribunal de Brest soit pôle régional spécialisé en matière d’atteinte à l’environnement militait également dans ce sens. En outre, pour des raisons d’efficacité, il paraissait opportun qu’il y ait une direction unique de suivi de l’enquête », précise Camille Miansoni, procureur de Brest.

« Retrouver des incendiaires n’est pas aisé »

Depuis les faits, les gendarmes de la brigade de recherche de la compagnie de Châteaulin sont en charge de l’enquête. Ils sont épaulés dans leurs investigations par l’antenne rennaise de l’OCLAESP (*). Aucune mise en examen n’est advenue mais « tous les moyens de police scientifique et technique ont été mis en œuvre. Retrouver des incendiaires, ce n’est pas aisé mais la dernière fois que j’ai échangé sur ce dossier, nous étions plutôt dans l’optimisme, nous avions de quoi travailler. On aimerait parvenir à un résultat positif mais ce sont des dossiers difficiles », finit Camille Miansoni.

(*) Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique.

source: https://www.letelegramme.fr/bretagne/l-enquete-sur-les-incendies-volontaires-des-monts-d-arree-se-poursuit-12-01-2023-13257247.php

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