La première représentation de « Jusqu’à ce qu’on les dépossède », création théâtrale mettant en lumière la mémoire de l’arsenal à Brest, a attiré un large public ce vendredi soir aux Capucins.
Un plateau quasi nu, à peine baigné d’un halo de lumière. Et la force de témoignages audio ou incarnés par six comédiens amateurs, disant des tranches d’existence dans ce marqueur de l’histoire sociale et économique brestoise : l’arsenal. « Jusqu’à ce qu’on les dépossède », forme originale de théâtre documentaire, jouait sa toute première, ce vendredi 28 février 2025 au soir, aux Ateliers des Capucins, à Brest.
Quelque 300 personnes, de tous âges, guidées par les souvenirs des comédiens d’un soir (dont les anciens maire et député Pierre Maille et Tino Kerdraon), ont plongé dans l’ambiance et les petites ou grandes histoires de l’arsouille, cette ville dans la ville brestoise. Un succès, un vrai, où le texte rejoint le décor, à voir certains spectateurs juchés sur la ligne d’arbre de la Jeanne d’Arc, construite par les gars de l’arsouille. Une deuxième séance est programmée ce samedi 1er mars, à 20 h, toujours sur la place des Machines, aux Ateliers des Capucins. Entrée libre.
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