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Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a assisté au sommet de cette année à l’invitation personnelle de Vladimir Poutine.
Les représentants du groupe des économies émergentes des BRICS ont déclaré le 23 octobre leur soutien à l’admission de la Palestine en tant que membre à part entière de l’ONU, sur la base d’un engagement en faveur d’une solution à deux États en vertu du droit international.
La déclaration a été faite le premier jour du sommet des BRICS de cette année dans la ville russe de Kazan. Le sommet devrait se poursuivre jusqu’au 24 octobre.
Les dirigeants des BRICS ont appelé dans une déclaration commune à un « État palestinien indépendant et viable, sous les frontières internationalement reconnues de juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité avec Israël ».
La déclaration exprimait « une grave préoccupation face à la détérioration de la situation et à la crise humanitaire dans le territoire palestinien occupé, en particulier l’escalade sans précédent de la violence dans la bande de Gaza et en Cisjordanie ». Il a également appelé à un cessez-le-feu urgent à Gaza et à la libération des prisonniers des deux côtés, que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son gouvernement ont constamment bloqués.
Le sommet intervient alors qu’Israël intensifie son siège au nord de Gaza, poursuit ses opérations meurtrières en Cisjordanie occupée et mène une campagne brutale de frappes aériennes – ainsi que d’incursions terrestres – au Liban.
Cela survient également alors que Tel Aviv et Washington continuent de faire obstacle à la création d’un État palestinien.
Fin août, l’Autorité palestinienne (AP) a confirmé que son président Mahmoud Abbas avait été personnellement invité au sommet des BRICS par le président russe Vladimir Poutine et que l’AP chercherait à demander son adhésion au bloc. Abbas est arrivé à Kazan pour le sommet le 22 octobre.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan est également arrivé à Kazan cette semaine pour assister au sommet des BRICS.
Bloomberg a cité des sources bien informées selon lesquelles la Turquie avait officiellement demandé à rejoindre les BRICS. Ces derniers mois, Ankara a fait l’éloge du bloc comme une « bonne alternative » à l’UE et une organisation avec beaucoup de « potentiel ».
Après que la Russie soit devenue la nation la plus sanctionnée au monde après le début de la guerre en Ukraine en 2022, le bloc des BRICS a commencé à poursuivre sérieusement la création d’une monnaie commune pour dédollariser le commerce et contourner les sanctions occidentales.
Coalition initialement composée du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, les BRICS se sont élargis au début de cette année pour la première fois depuis 2010 pour inclure l’Égypte, l’Iran, l’Éthiopie et les Émirats arabes unis.
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