La rencontre Trump-Zelensky a confirmé le basculement géopolitique auquel nous assistons depuis l’élection de Trump.
Le gouvernement fascisant ukrainien, sur les conseils de l’UE, n’a pas respecté les accords de Minsk de 2014 qui mettaient pourtant un terme au conflit Russie-Ukraine dans le Donbass russophone.
Lui et ses complices de l’UE ont cru trouver une solution dans la guerre qui a pris un nouvel essor avec l’intervention russe en février 2022. L’UE et l’Ukraine, soutenues par les USA, ont refusé les trois plans de paix successifs proposés par plusieurs pays du monde (Chine, Afrique du Sud, Brésil).
Aujourd’hui, pour des intérêts qui lui sont propres, le gouvernement de Trump fait un choix stratégique opposé à celui de Biden.
L’UE, au lieu de chercher toutes les voies et moyens de la paix, cherche à tout prix à maintenir les forces de guerre. Depuis vendredi soir, presque tous les dirigeants de l’UE, sous prétexte de l’humiliation de Zelensky, appellent avec plus de force à ce que les pays de l’UE envoient des troupes et des armes en Ukraine.
Comme si la paix pouvait se gagner en multipliant les armements…
La France qui est devenue le deuxième vendeur d’armes au monde, est dans le peloton de tête des pays belliqueux. Avec l’Angleterre, elle retrouve les accents guerriers du 19ème siècle qui ont conduit à la 1ère guerre mondiale.
Cela dans un contexte où il est demandé aux forces de l’OTAN par le même gouvernement Trump de doubler les budgets nationaux alloués à la guerre !
Pour la France qui a déjà prévu un record historique de 413 milliards dans sa loi de programmation militaire, cela représenterait un budget de 800 milliards. Et pour nous convaincre de la nécessité de cette dépense énorme, les chiens de garde du capital nous parlent sur toutes les ondes d’un « incontournable effort de guerre ».
Pendant ce temps-là, réunis en conclave, les « partenaires sociaux » discutent de la possibilité ou pas d’accorder quelques milliards pour que les travailleurs et travailleuses de France travaillent deux années de moins.
Ce samedi, force est de constater à la lecture de toutes les expressions publiques – qu’elles se disent de droite ou de gauche -, qu’elles réclament un « soutien à l’Ukraine ». En disant cela, de facto elles s’engagent à soutenir l’effort de guerre, et à l’accélérer pour remplacer le soutien américain défaillant.
Le parlement français s’était déjà déshonoré en votant (avec une seule voix contre) l’envoi d’armes en Ukraine, pour le résultat que l’on constate aujourd’hui. Jusqu’où sont-ils prêts à aller ?
Entrer en guerre contre la Russie serait déclencher la 3ème guerre mondiale.
L’URC, pour sa part, continue à dire avec force que de la Palestine à l’Ukraine en passant par le Congo les peuples n’ont rien à gagner aux boucheries impérialistes de notre temps.
Elle appelle à signer massivement la pétition contre la guerre (‘Pas une arme, pas un soldat, pas un sou, pour la guerre contre la Russie’) et à participer et impulser toutes actions unitaires pour la paix.
Il faut retrouver la voie de la raison, du dialogue, et du compromis qui tienne compte des intérêts de toutes les parties en conflit.
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