Engagé ! – Rentré au pays, à Loctudy (Finistère), à l’heure de la retraite, Michel Biger a intégré l’association d’histoire locale de la commune. Il en est le président et souhaite participer au rayonnement de la ville portuaire.
Depuis maintenant huit ans, Michel Biger est bénévole de l’association Histoire locale et patrimoine de Loctudy (HLPL) dont il est aussi le président. J’ai travaillé jusqu’en 2014 dans la société électronique Thalès
, dit-il. En 2015 c’est la retraite. Michel Biger habite Lesneven où il fait partie d’une association Histoire et archéologie.
Originaire de Loctudy (Finistère), il décide de rentrer au pays et c’est alors qu’il rencontre Gustave Jourdren, ancien maire de la commune, bretonnant et passionné d’histoire locale. Ma mère parlait breton et Gustave adorait parler avec elle. Je l’ai rencontré en faisant des courses. Il cherchait à l’époque des jeunes retraités pour faire partie d’une association d’histoire locale et m’a proposé de venir voir si ça m’intéressait.
À l’époque, les réunions avaient lieu tous les 15 jours avec une quinzaine de personnes au maximum. J’ai accepté pour rencontrer les gens. Ils avaient tous des profils différents, mais étaient tous passionnés. Au début les discussions n’avaient pas de ligne directrice. On parlait de Loctudy, on racontait des anecdotes. Puis, nous avons cherché des archives qui ont été numérotées et sont dans notre local.
Son rôle de président, outre le plaisir de collaborer avec les adhérents, a été de les motiver, de trouver de nouveaux sujets, d’améliorer ce qui était déjà fait. C’est aussi établir le programme des animations de l’année : causeries et conférences, préparer les expositions de l’été et celle de l’Ehpad, soutenir les visites guidées à thème…
HLPL organise ses travaux autour de quatre grands axes : la recherche, l’archivage, la production et la communication. L’association souhaite s’inscrire dans le projet culturel de la commune et contribuer par des collaborations fructueuses avec les autres acteurs, institutionnels ou associatifs, à l’animation de Loctudy.
Ça peut prendre du temps en recherches et en préparation. On ne peut pas compter les heures. Il vaut mieux avoir des adhérents qui proposent des sujets que d’en avoir beaucoup. Ce n’est pas le nombre qui compte, c’est la qualité.
Michel Biger a trouvé des satisfactions dans les rencontres, dans le fait de faire tourner une association, de donner envie aux gens d’améliorer les choses. Notre point commun est d’aimer notre ville, de souhaiter mieux la connaître et de transmettre ses richesses.
Michel Biger a maintenant envie de laisser sa place mais le remplacement du président est difficile. Personne ne souhaite prendre le relais
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