
La Russie ne souffrira pas. Les victimes sont les citoyens européens plongés dans de terribles difficultés dues aux manigances du capital américain, de ses outils bandéristes & des bouffons européens.
👁🗨 L’Oncle Sam & les voyous bandéristes détruisent l’Europe & les laquais de Bruxelles saluent leur “libération”
Éditorial, le 3 janvier 2025
Cette nouvelle année démarre dans une nouvelle ère qui laisse présager l’irrémédiable naufrage de l’Europe dans les difficultés économiques majeures et sa soumission abjecte à la domination américaine.
L’Oncle Sam a réalisé une ambition vieille de plusieurs décennies de dominer entièrement l’Europe, grâce au régime néonazi en Ukraine et des politiciens européens pathétiques qui saluent l’esclavage de l’Europe comme une sorte de libération.
Les peuples d’Europe sont confrontés à une période de difficultés économiques annonciatrice du pire. On peut l’affirmer avec certitude, parce que le plus fondamental des ingrédients économiques – l’énergie combustible – est sur le point d’atteindre des sommets en coûts et en incertitude d’approvisionnement pour l’Union européenne.
Les relations énergétiques que la Russie entretenait depuis des décennies avec l’Europe sont désormais interrompues. Il s’agit là du dernier acte stupéfiant d’une automutilation inconsciente. Les économies de l’Union européenne ont été frappées par une crise énergétique provoquée par les dirigeants de l’UE qui ont délibérément interrompu l’approvisionnement en gaz russe. Aujourd’hui, avec la fermeture de la dernière grande voie de transit, l’Europe se dirige vers son autodestruction économique, sociale et politique.
Mercredi, jour du Nouvel An, le régime ukrainien a coupé la dernière source d’approvisionnement en gaz russe de l’Union européenne. Ce régime, qui glorifie Stepan Bandera et d’autres fascistes de l’ère nazie, tient en fait l’ensemble de l’Union européenne en otage par sa russophobie et sa corruption incessante.
Son arrogance et son audace sont ahurissantes. Le régime ukrainien n’a pas de dirigeant élu (Zelensky a annulé les élections l’année dernière), il n’est pas membre de l’UE, il a soutiré des centaines de milliards d’euros aux contribuables européens et vient de couper unilatéralement le dernier gazoduc reliant la Russie à l’UE.
Ironiquement, ce gazoduc s’appelait le “Gazoduc de la Fraternité” [Brotherhood Pipeline]. Conçu dans les années 1970 et mis en service dans les années 1980, il acheminait le gaz naturel de la Sibérie occidentale russe vers l’UE. L’Ukraine a bénéficié de très généreux droits de transit [un million de dollars/an] pour cet acheminement terrestre. L’ère de la coopération transcontinentale, qui a duré des décennies, a été interrompue le 31 décembre par le régime bandériste qui a le culot de prétendre que ses actions vertueuses n’ont d’autre but que de “mettre un terme à l’argent sale de la Russie”.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, plusieurs dirigeants européens ont également salué l’action ukrainienne comme une libération de la dépendance énergétique russe. Certains médias occidentaux ont même essayé de faire passer Moscou pour le méchant ayant provoqué la coupure. Le Council on Foreign Relations, basé à New York, a par exemple inversé la réalité en titrant : “La Russie met fin à ses exportations de gaz naturel vers l’Europe via l’Ukraine”.
À sa décharge, le Premier ministre slovaque Robert Fico semble être le seul dirigeant sain d’esprit parmi les 27 États membres de l’UE. Il a condamné ce qu’il a appelé le “sabotage” par l’Ukraine de l’approvisionnement énergétique de l’Europe et de ses économies. M. Fico a prévenu que l’Union européenne risque d’être confrontée à un véritable désastre économique.
Cette route ukrainienne approvisionnait la Slovaquie, l’Autriche, l’Italie et la République tchèque. Ces pays devront désormais trouver d’autres sources d’approvisionnement sur les marchés internationaux. Le transit ukrainien approvisionnait également la Moldavie, confrontée à une crise énergétique imminente. La Russie affirme que le gouvernement moldave doit des factures impayées pour des livraisons de gaz antérieures.
Le “Gazoduc de la Fraternité” renvoie à une époque de coopération et de convivialité, même s’il a été conçu pendant la guerre froide entre l’Occident et l’Union soviétique. Ce gazoduc de 4 500 kilomètres a été en partie financé par des capitaux allemands.
Une autre voie d’approvisionnement ambitieuse de l’époque de la guerre froide était le pipeline Yamal, qui s’étendait sur 4 100 km de la Sibérie à la Pologne et à l’Allemagne. Son exploitation a été interrompue en 2022 par la Pologne à la suite du déclenchement des hostilités en Ukraine.
Les gazoducs Nord Stream 1 et 2, de construction plus récente, qui s’étendent sur 1 200 km sous la mer Baltique, de la Russie à l’Allemagne, ont été détruits par une explosion en 2022. Selon le journaliste d’investigation Seymour Hersh, cet acte de sabotage secret a sans aucun doute été réalisé par les États-Unis sous les ordres du président Joe Biden.
En conséquence, toutes les grandes voies d’approvisionnement en gaz naturel russe vers l’Europe ont été fermées. Le seul qui subsiste est le Turk Stream, qui passe sous la mer Noire en direction de la Turquie. Mais il alimente principalement les pays des Balkans qui ne font pas partie de l’UE.
En l’espace de deux ans, la Russie est passée du statut de principal fournisseur des importations de gaz de l’UE (plus de 40 %) à celui de source mineure. Les grands gagnants de cette perturbation phénoménale du marché sont les États-Unis, dont les exportations de gaz naturel liquéfié vers l’UE ont triplé. La Norvège, qui n’est pas membre de l’UE, y trouve également largement son compte. Les autres sources de gaz pour l’Europe sont l’Azerbaïdjan et l’Algérie.
Cependant, les coûts supplémentaires sans précédent que cette énorme réorganisation du commerce de l’énergie entraîne pour l’Europe pèsent lourdement sur l’économie, l’industrie et les ménages de l’UE. De nouveaux gazoducs doivent être construits, ainsi que de nouveaux terminaux pour recevoir le gaz expédié. Les exportations américaines coûtent en attendant 30 à 40 % de plus que le produit russe.
L’effondrement de l’économie allemande dû à l’augmentation des coûts de l’énergie est directement imputable à l’interruption de l’approvisionnement en gaz russe, abondant et peu coûteux. Et la situation va encore s’aggraver. Le sombre destin de l’Allemagne préfigure la misère économique dans laquelle l’ensemble de l’UE est en train de sombrer.
L’histoire de l’effondrement économique de l’Europe est aussi évidente que flagrante.
Bien entendu, il s’agit pour les États-Unis d’user et abuser de leurs “alliés” occidentaux dans leurs propres intérêts. Pour les impérialistes occidentaux, les alliés ne comptent pas, seuls les intérêts priment. Et les Américains appliquent cette maxime à la lettre.
Depuis des décennies, les États-Unis s’opposent vigoureusement au commerce de l’énergie entre l’UE et la Russie. Dans les années 1980, l’administration du président Ronald Reagan a fait de son mieux pour bloquer le développement du “Gazoduc de la Fraternité” en menaçant de sanctions économiques. Les Américains ont ouvertement déclaré qu’ils ne voulaient pas voir l’Europe et l’Union soviétique développer des relations de coopération.
Au moins à l’époque, les gouvernements européens semblaient faire preuve d’une plus grande indépendance et d’une certaine détermination. L’Allemagne, la France, l’Italie et d’autres pays ont rejeté les appels de Washington à mettre fin aux projets gaziers.
L’objectif stratégique de longue date des États-Unis, qui consiste à évincer la Russie en tant que fournisseur d’énergie de l’Europe, est maintenant réalisé. Attaquer les infrastructures européennes par les militaires américains est révélateur d’une situation désespérée et anarchique.
Le sabotage des gazoducs Nord Stream et la guerre par procuration en Ukraine ont assuré l’objectif stratégique des États-Unis et de leurs mandataires de l’OTAN – maintenir les Allemands (et les Européens) au tapis, les Américains au pouvoir, et les Russes dehors.
Voilà pour le capitalisme de libre échange et l’ordre fondé sur des règles que prêchent les élites américaines et européennes. La pratique est celle de la concurrence économique sauvage et de la domination par la force des armes. Des millions de vies ont été détruites dans ce “grand jeu” de l’impérialisme américain, et la guerre par procuration en Ukraine risque de déboucher sur une troisième guerre mondiale nucléaire.
Le régime bandériste – en écho au passé nazi – a permis aux États-Unis de soumettre l’Europe aux désirs impérialistes de Washington.
Malheureusement, une petite clique de dirigeants politiques européens élitistes est tellement obnubilée par la russophobie et la servilité à l’égard de leur suzerain américain qu’elle se réjouit d’avoir coupé le cordon avec la Russie.
La Russie ne souffrira pas. Ses vastes ressources énergétiques trouvent d’autres marchés mondiaux lucratifs. Les victimes sont les citoyens européens plongés dans de terribles difficultés économiques grâce aux manipulations du grand capital américain, de ses complices bandéristes et des bouffons européens.
Source originale :
Source française : https://ssofidelis.substack.com/p/loncle-sam-and-les-voyous-banderistes
URL de cet article : https://lherminerouge.fr/loncle-sam-les-voyous-banderistes-detruisent-leurope-les-laquais-de-bruxelles-saluent-leur-liberation-sfos-04-01-25/