Des manifestations étaient prévues partout en France, ce samedi 12 avril 2025, pour défendre l’État de droit. Ce matin, dans le Morbihan, une centaine de personnes ont défilé à Lorient, 80 à Pontivy et une quinzaine à Palais, à Belle-Île.
« C’est important de leur montrer ce qu’est la démocratie », explique Jean-Paul venu avec ses deux petits-fils de 4 et 6 ans. Ce samedi 12 avril 2025, entouré d’une centaine de personnes, le trio participe au rassemblement pour soutenir l’État de droit et l’indépendance de la justice, devant le tribunal de Lorient (Morbihan). Philippe, 70 ans, a aussi participé à la manifestation de la semaine dernière. Il estime que l’« on se retrouve dans les prémisses de la culture du fascisme ». Et de préciser : « Les lois sont l’expression du peuple. »
Un événement organisé par un collectif d’associations, syndicats (Anticor, la LDH, la Cimade, la CGT, la FSU, au niveau local. Appel soutenu par le Parti communiste français et le NPA) en réaction au Rassemblement national ayant décidé de dénoncer la décision de justice condamnant Marine Le Pen.
« Le fascisme ne passera pas »
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Environ 80 personnes ont manifesté devant la sous-préfecture de Pontivy, vers 11 h. Deux représentants des syndicats CGT et FSU, ainsi que la présidente de la section Centre-Bretagne de la Ligue des droits de l’homme, se sont tour à tour exprimés. « Nous sommes fermement attachés à l’égalité de toutes et tous devant la loi. Nous sommes nécessairement attachés à l’État de droit qui deviendrait un concept vide si l’indépendance de la justice n’était pas respectée. Menacer l’État de droit, c’est menacer la démocratie. »
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Un cortège a défilé dans les rues de la ville. Dans les rangs, on pouvait entendre le chant révolutionnaire italien Bella ciao, « démocratie en danger » ou encore « le fascisme ne passera pas ».
« Nous défendons la démocratie »
À Palais, une quinzaine de personnes étaient rassemblées place de l’Hôtel-de-Ville. « Depuis la condamnation de Marine Le Pen, le Rassemblement national a choisi de dénoncer la décision de justice en des termes aussi abusifs que choquants, déclare Jean Prévoteaux, secrétaire de l’Union locale de la CGT, accréditant l’idée d’un complot mené par un gouvernement des juges. Parce que nous défendons la démocratie, nous sommes nécessairement attachés à l’État de droit qui deviendrait un concept vide si l’indépendance de la justice n’était pas respectée. »
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