Par Philippe GAMBERT.
Les infirmiers anesthésistes réclament une reconnaissance à hauteur de leurs compétences et de leur rôle dans le système de soins.
Des infirmiers anesthésistes du CHU de Nantes étaient en grève, ce vendredi 12 mai, mais certains étaient assignés au travail, continuité des soins et du service public oblige. Par ce mouvement, ils réclament à nouveau une totale reconnaissance de leurs compétences et de leur spécificité.
Ils ont demandé la création d’un statut d’auxiliaire médical en pratique avancée, pour eux-mêmes et les infirmiers en pratique avancée, mais ils n’ont pas été entendus.
Les infirmiers anesthésistes jouent pourtant un rôle crucial dans les hôpitaux et les cliniques. Sous la tutelle et la responsabilité d’un médecin qui suit plusieurs opérations chirurgicales en même temps, ils mènent en autonomie l’anesthésie pour endormir un patient et le rendre insensible à la douleur. « Nous réclamons une juste reconnaissance de notre rôle », souligne Anne Deneuv, infirmière anesthésiste.
Pour devenir infirmier anesthésiste, un long parcours est nécessaire. Une fois infirmier diplômé, au bout de trois ans d’étude, il faut avoir exercé pendant au moins deux ans, en équivalent temps plein, avant de passer un concours très sélectif et de suivre, en cas de réussite, à nouveau deux ans d’études. Ils ont donc un niveau master (bac + 5).
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