Deux mobilisations ont eu lieu dans le Finistère ce lundi 30 juin 2025, à Quimper et à Brest. Elles visaient à dénoncer la fermeture de classes, et le dépassement des 30 élèves par classe dans plusieurs établissements du département.
Par Pauline AUBELLE et Marine HAMELIN.
« On étouffe en classe
», scande un enseignant syndicaliste, mégaphone à la main devant l’Inspection Financière de Brest (Finistère), ce lundi 30 juin en fin d’après-midi. Environ 80 enseignants de collèges et de lycées manifestent contre les classes surchargées et les fermetures, suite à l’appel des syndicats. Ils n’étaient pas les seuls puisqu’une cinquantaine de personnes étaient également mobilisées devant la DSDEN (Direction des services départementaux de l’Éducation nationale) à Quimper.
« Inacceptable »
Il y a quinze jours, certains professeurs du département ont appris la fermeture d’au moins une classe au sein de leur établissement. Douze collèges seraient touchés selon le Syndicat national des enseignements de second degré (SNES-FSU). Leur principale préoccupation : « Certains établissements refusent des élèves alors qu’ils font partie du secteur cartographique. C’est inacceptable d’empêcher la venue d’élèves
», proteste Jean-Elie, documentaliste à Plouzané.
Cette situation a particulièrement touché Pacôme, un élève de 4e qui s’est vu refuser sa place dans son collège de secteur à Douarnenez. Après deux années dans un collège privé de Quimper, il aurait voulu être scolarisé à Douarnenez. Ses parents, stupéfaits, confient : « On a vraiment été surpris et déçus. On habite à 200 mètres du collège, il avait vraiment hâte de retrouver des amis à Douarnenez… On ne s’attendait pas à devoir lui annoncer que ce ne serait pas possible.
»
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« On ne va pas lâcher »
Après un entretien ce lundi à Quimper avec la DSDEN, Valérie Plouchard, déléguée syndicale Force Ouvrière, est déçue : « Rien de nouveau, aucune réouverture de classe n’est prévue…
» Mais la mobilisation ne s’arrête pas là : « On ne va pas lâcher, l’intersyndicale va continuer à se mobiliser d’ici la rentrée
», conclut-elle.
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