Ce mardi matin, 89 % des élèves du collège de Penn Ar C’hleuz ont participé à l’opération « collège mort ». À l’origine de la mobilisation, l’association des parents d’élèves qui s’oppose à la réforme du « choc des savoirs ».
Par Sarah AYED.
Malgré la sonnerie qui retentit, les couloirs du collège Penn Ar C’hleuz semblent relativement vides, ce mardi 4 juin 2024. Pas de panne de réveil collectif, simplement l’opération « collège mort » organisée par l’association des parents d’élèves (APE). Une mobilisation en réponse directe à la réforme du « choc des savoirs » lancée par le Premier ministre Gabriel Attal et qui devrait être mise en place dès la rentrée 2024. « Sur un effectif de 480 élèves, il n’y en avait que 52 ce matin », explique Yann L’Heveder, président de l’APE de Penn Ar C’hleuz. Après le collège de l’Iroise qui avait 97 % d’élèves participants, le résultat est similaire ici : « plus de 89 % ont répondu à l’appel ». « On est assez content, c’est une belle opération et on a reçu pas mal de messages de soutien », confie Yann L’Heveder. Cette opération nationale s’oppose notamment à la mise en place de classes de niveau en français et en mathématiques. La crainte d’une atteinte à la mixité sociale se fait ressentir parmi les parents d’élèves du collège.
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