Pays de Quimperlé. Grève chez TBK : les conducteurs s’expliquent (OF.fr-9/12/22-11h)

Les élus communautaires ont pris acte du rapport sur la délégation de service public transports qui pose le bilan du réseau TBK de l’année 2021.

Après l’agression ce jeudi 8 décembre 2022 de trois collègues dans le cadre de leurs fonctions à la gare de Quimperlé (Finistère), les conducteurs et conductrices du réseau communautaire de transport TBK, expliquent pourquoi ils exercent leur droit de retrait.

Après l’agression ce jeudi 8 décembre 2022 de trois collègues dans le cadre de leurs fonctions à la gare de Quimperlé (Finistère), les conducteurs et conductrices du réseau communautaire de transport TBK, expliquent pourquoi ils exercent leur droit de retrait. Témoignage.

« Trois de nos collègues ont été agressés dans le cadre de leurs fonctions, jeudi 8 décembre au soir. C’est pourquoi nous, conducteurs-trices RDQC, avons décidé d’exercer notre droit de retrait ce vendredi 9 décembre.

Nos trois collègues aiment leur métier. Ils l’exercent depuis de nombreuses années avec éthique, bienveillance, expérience.

Pourtant, depuis quelques mois, les marques d’incivilités et de mépris pour notre profession se multiplient. Si elles n’atteignent pas le niveau enregistré hier soir, elles restent récurrentes. On nous reproche de gêner la circulation, on stationne sur nos arrêts, on nous coupe des priorités, on entend des noms d’oiseaux au quotidien.

Pourtant, nous ne sommes ni responsables de l’organisation du réseau TBK, ni des véhicules que l’on nous assigne. Nous faisons de notre mieux pour acheminer en sécurité les enfants qu’on nous confie vers leurs établissements scolaires. Nous commençons notre journée à 6 heures pour la finir à 20 h, voire minuit trente certains soirs.

Nous ne disposons même pas d’un point toilettes sur notre circuit alors que nous le réclamons depuis de nombreuses années et que l’effectif de notre réseau est pour moitié féminin. Nous avons bien sûr signalé tout cela à Quimperlé Communauté et à notre direction. Elle compatit, mais dans les faits, rien ne change.

Notre salaire est à peine plus élevé que le Smic. Il n’a jamais été revalorisé depuis la création de TBK il y a 12 ans. Nous subissons l’inflation de plein fouet, certains d’entre nous peinent vraiment à boucler leur budget mensuel.

Nous sommes collectivement très fatigués des agressions, des incivilités subies mais nous souffrons aussi de ne pas être entendus. »

source: https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimperle-29300/pays-de-quimperle-greve-chez-tbk-les-conducteurs-s-expliquent-3bd4bb26-77a7-11ed-8b33-be46011093e6

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