
Les salariés de l’institut de sondage basés à Plérin (Côtes-d’Armor) demandaient une hausse de 4 % de leur salaire horaire. La direction leur a proposé 0,5 %. Ils ont décidé de cesser le travail ce mercredi 26 octobre 2022.
« Nous demandons à notre hiérarchie une proposition décente. » Les salariés et vacataires de l’institut de sondage Ipsos, basés à Plérin (Côtes-d’Armor), qui demandaient une augmentation salariale de 4 %, ont refusé la hausse de 0,5 % proposée par leur direction et débrayé devant leurs locaux, ce mercredi 26 octobre 2022. « Les enquêteurs sont payés au Smic horaire (11,07 € bruts, N.D.L.R.). Avec cette proposition, nous passerions à 11,13 €, ce qui est généreux de la part d’une entreprise qui se porte très bien », ironise Véronique Sommier.
Des enquêteurs payés au Smic
Si les salariés en CDI ont obtenu une prime de transport exceptionnelle de 100 €, la déléguée syndicale FO précise que les syndicats avaient aussi réclamé une hausse du défraiement des enquêteurs en télétravail, et une augmentation de 2 % pour les chefs d’équipe. Demandes restées lettre morte. « Il n’y a aucune reconnaissance de l’expérience », poursuit Mohamed Chaabene, élu au comité social et économique de l’entreprise.
Ipsos Plérin est, aujourd’hui, le seul site « physique » en France, après la fermeture de l’antenne bordelaise lors de la crise sanitaire. Il emploie 260 personnes (dont environ 140 CDI) et effectue 10 % des enquêtes, le reste étant réalisé en ligne.
Jérom FOUQUET