En gare de Bouaye samedi 4 mars 2023, des militants des collectifs Fer Nantes et Transport ont invité plusieurs élus locaux à se positionner « sans délai » sur un projet de RER métropolitain sur la ligne ferroviaire reliant Nantes à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, via Bouaye, Sainte-Pazanne, Machecoul, Challans…
Les passagers des deux TER qui ont fait escale quelques minutes à Bouaye ce 4 mars 2023 à 10 h 30, ont pu être surpris par l’affluence dans cette gare un samedi matin. Une cinquantaine d’hommes et de femmes étaient présents, certains le torse barré de l’écharpe tricolore.
Doubler la part du ferroviaire dans les déplacements urbains
Les maires de Bouaye, Saint-Léger-les-Vignes, Sainte-Pazanne, et d’autres édiles, avaient rendez-vous là avec des militants des collectifs Fer Nantes et Transport. Des associations qui militent pour plus de trains du quotidien
et sans délai
, insiste Thierry Pleyber du collectif Fer Nantes.
Augmenter le nombre de trains entre Nantes, Sainte-Pazanne, Machecoul, Challans jusqu’à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, ne se fera pas en un jour. Thierry Pleyber le sait mais il aime rappeler un passage de la loi d’orientation des mobilités qui date de… 2019 ; et qui prévoit de doubler la part modale du transport ferroviaire dans les déplacements du quotidien autour des grands pôles urbains
.
Marc Lefebvre du collectif Transport, est d’accord avec lui : « Il est temps de synchroniser les annonces médiatiques avec un calendrier de réalisation
. Doubler le nombre de train sur cette branche sud de l’étoile ferroviaire de Nantes Métropole, est un chantier de plus de 10 ans… 10 ans, oui, une fois qu’on a commencé, ironise Thierry Pleyber, aujourd’hui, en 2023, toujours pas le moindre calendrier !
Pourquoi un RER métropolitain ?
C’est dit, l’acronyme est prononcé au micro : RER
.
Pour les deux collectifs, le RER est la solution. C’est l’objectif à terme. Un terme que Fer Nantes et Transport souhaitent le plus proche possible. Le projet de RER métropolitain semble prendre tournure, estime Marc Lefebvre. Il nécessitera des financements qui ne viendront qu’à la condition qu’il soit cohérent
. Il devra répondre aux urgences environnementales, souligne Thierry Pleyber, et, socialement, à l’explosion du coût des transports pour les usagers
.
Jean-Pascal HAMIDA (Presse Océan)
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