Votée en conseil d’administration de l’UBO, la diminution de 56 places à l’IUT de Quimper doit encore être validée par le rectorat. Le directeur, Pascal Le Floc’h explique pourquoi une telle demande a été formulée.
Par Paul BOHEC
Passer de 168 à 140 étudiants de première année en parcours techniques de commercialisation (TC) et de 140 à 112 dans celui de gestion des entreprises et des administrations (GEA) pour la rentrée 2024, telle a été la demande formulée par l’IUT de Quimper et actée par un vote lors du conseil d’administration de l’Université de Bretagne Occidentale (UBO), jeudi 7 décembre.
« Il y a deux éléments qui expliquent cette demande, précise Pascal Le Floc’h, directeur de l’IUT de Quimper. Le premier concerne la réforme du BUT (Bachelor universitaire de technologie) dont le parcours dure désormais trois ans pour les étudiants mais se fait toujours à moyens constants. La grande majorité de ces étudiants poursuivent leur cursus chez nous en alternance, mais pour les enseignants, il faut assurer un suivi rigoureux de leurs parcours en plus. Certains départements s’en retrouvent donc fragilisés. Par ailleurs, il faut savoir que tous les départs à la retraite ne sont pas systématiquement compensés et la moyenne d’âge de notre équipe enseignante est entre 52 et 55 ans… »
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Le fin mot reviendra au rectorat
Le directeur de l’IUT de Quimper se dit donc « heureux du soutien du conseil d’administration de l’UBO » qui a confirmé par son vote la demande portée par l’IUT. « On espère maintenant que le rectorat aille également en ce sens et valide cette diminution des capacités d’accueil », attend Pascal Le Floc’h. Les négociations en cours entre la présidence de l’UBO et le rectorat doivent accoucher d’une décision finale d’ici la fin décembre.
Et si les effectifs venaient à être les mêmes ? « La question reste ouverte… Nous sommes très vigilants aux risques psychosociaux et aux signes d’épuisements professionnels. À un moment, il risque d’y avoir un point de rupture pour les équipes enseignantes, confesse le directeur de l’IUT. D’autant plus que la seule latitude que nous avons concernant d’éventuels renforts est celle de remplacements de titulaires par des contractuels ou des vacataires. Et encore ! Sur certains postes, cette recherche est parfois infructueuse ».
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