Devant la mairie de Saint-Herblain et sur les ronds-points à proximité, des habitants d’Indre et Saint-Herblain ont informé les automobilistes et les passants des risques de l’implantation d’un méthaniseur
Une cinquantaine d’opposants de l’Association des riverains de Haute-Indre et de l’association herblinoise Les habitants ont la parole ont manifesté leur opposition au projet d’implantation d’un méthaniseur à Saint-Herblain, ce vendredi 12 mai, en fin de journée. Leurs arguments : risques d’explosion sur un site classé Seveso, zone inondable, trafic important de véhicules lourds, pollution par les digestats résiduels…
Mais, ce qui met en colère Linaïk Huchet, la présidente de l’Association des riverains de Haute-Indre, c’est l’absence d’information et de consultation de la population. C’est un projet qui a été mené en catimini, dénonce-t-elle. Depuis début octobre, on cherche à s’informer, mais on découvre une véritable omerta sur ce projet.
Pierrick Guisnel, le porte-parole de l’association herblinoise, renchérit : C’est un projet subi et non partagé avec les habitants !
Une enquête d’utilité publique est en cours. Elle se termine mercredi 17 mai. La cellule locale de l’eau a émis un avis défavorable. Il sera consigné dans l’enquête publique »,
ajoute Pierrick Guisnel. Linaïk Huchet résume la situation qui pourrait expliquer la position différente des maires de Saint-Herblain et d’Indre. Ce projet, ce sont des retombées fiscales pour Saint-Herblain, et des nuisances pour Indre !
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Comme le parvis de la mairie est un endroit fréquenté, les manifestants ont pu rencontrer, presque par hasard, Christine Noblet, du groupe Saint-Herblain en commun. Nous avons découvert ce projet il y a peu de temps et nous prendrons prochainement une position claire
, a précisé l’élue, un peu embarrassée, face aux habitants.
Peu après, le commissaire-enquêteur, chargé de l’enquête d’utilité publique, s’est joint aux conversations. Il est chargé de réunir les remarques des habitants et des associations pour donner un avis consultatif, la décision finale appartenant à la préfecture. À l’issue de l’enquête, le commissaire aura un mois pour rendre son avis. Une rencontre a été fixée avec les représentants des deux associations le mercredi 17 mai, dernier jour de l’enquête.
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