Prix des carburants. « Nous pourrions descendre dans la rue », menacent les transporteurs bretons (OF.fr-23/02/23)

Claude Rault, des Transports Rault à Pontivy, porte-parole du Collectif des transporteurs bretons, ici en mars 2022 à Lorient lors d’un blocage de dépôt pétrolier.

Inquiets vis-à-vis des prix des carburants toujours très hauts, un an après s’être réunis en un collectif, les transporteurs bretons tirent une nouvelle fois la sonnette d’alarme. Lors d’une réunion à Saint-Gérand-Croixanvec (Morbihan), mercredi 22 février 2023, ils ont décidé d’interpeller l’État pour obtenir des aides. Ils brandissent la menace de grossir les rangs des mécontents dans la rue le 7 mars.

En mars 2022, 80 transporteurs se réunissaient à Saint-Gérand-Croixanvec (Morbihan) pour dénoncer la flambée des prix des carburants et demander des mesures immédiates à l’État. Ils avaient obtenu gain de cause et formé, dans la foulée, le Collectif des transporteurs bretons adossé au syndicat CPME.

Mais un an plus tard, la situation s’aggrave​, selon Claude Rault, des transports Rault à Pontivy et porte-parole du collectif, qui était à l’initiative d’une réunion mercredi 22 février 2023 dans la salle polyvalente de Saint-Gérand-Croixanvec.

Comment décrivez-vous la situation actuelle vis-à-vis de celle de l’an dernier à la même période ?

La situation des transporteurs est la même, très compliquée. Face à la montée des prix des carburants, il y a un an, nous avions obtenu des aides de l’État. Or, aujourd’hui, il n’y a plus d’aides et les prix sont toujours au plus haut. La situation s’aggrave. Des transporteurs qui étaient avec nous en 2022 ont déjà déposé le bilan. D’autres dépôts de bilan pointent le bout de leur nez.

Que demandez-vous ?

Nous voulons des solutions pérennes mais dans un premier temps, il faut que le Gouvernement nous octroie des aides pour passer l’année sereinement. On ne cherche pas le bénéfice, on cherche à survivre.

Quelles actions allez-vous mener ?

La réunion de mercredi, qui s’est déroulée durant les vacances scolaires, a réuni un comité restreint d’une petite trentaine de personnes. Mais nous avons déjà envoyé un mail au préfet ce jeudi matin. On demande des réponses avant le 2 mars. Ce sera avant la mobilisation nationale du 7 mars (contre la réforme des retraites, N.D.L.R.), car si rien n’est fait, nous pourrions aussi descendre dans la rue.

Aurélie DUPUY

source: https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-gerand-56920/prix-des-carburants-nous-pourrions-descendre-dans-la-rue-menacent-les-transporteurs-bretons-e6511baa-b39b-11ed-84bc-d9a7b26c7afb

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