Ce mardi 3 octobre 2023, jour de l’ouverture, à Paris, du procès de sept militants d’ultragauche pour un projet terroriste, une trentaine de membres d’organisations de gauche se sont rassemblés devant le palais de justice de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) pour dénoncer « une justice d’exception ».
Une partie des personnes rassemblées ce mardi midi devant le palais de justice de Saint-Brieuc. | OUEST-FRANCE
Ce mardi 3 octobre 2023, à la mi-journée, une trentaine de personnes ont répondu à l’appel d’une dizaine d’organisations de gauche des Côtes-d’Armor et se sont rassemblées devant le palais de justice de Saint-Brieuc.
Ils voulaient protester contre l’ouverture, à Paris, pour trois semaines, du procès de sept militants d’ultragauche, dont une femme de Rennes, poursuivis pour un projet terroriste. Un car avec une cinquantaine de places était parti ce mardi matin de Brest, avec plusieurs arrêts en Bretagne, dont un à Saint-Brieuc, pour participer à un autre rassemblement, à Paris.
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« Ça fait peur »
Dans un communiqué, les organisations costarmoricaines participantes dénoncent « l’utilisation du terrorisme pour justifier une justice d’exception contre les mouvements sociaux. […] Plus besoin de preuves, des soupçons suffisent. Les inculpés le sont sur la base d’intentions supposées. »
Un des prévenus avait effectué un séjour au Rojava, au nord de la Syrie, pour combattre Daech. Pour une des personnes présentes devant le palais de justice de Saint-Brieuc, « c’est comme si j’avais un ami qui était parti au Rojava et, comme je le connais, j’aurai pu être interpellé. Ça fait peur. »
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