Pour l’Unsa Éducation des Côtes-d’Armor, la suppression de 44 classes en Côtes-d’Armor, dans le cadre de la carte scolaire 2023-2024, « est la plus forte attaque subie par notre département depuis plus de dix ans ».
Pour l’Unsa Éducation des Côtes-d’Armor, cette carte scolaire est « totalement déconnectée de la réalité de nos écoles, ne prend pas en compte les difficultés scolaires majorées après le Covid, minore l’accueil et la comptabilisation des tout-petits, élude totalement la problématique des enfants qui ont des troubles du comportement ou qui sont en structure classique, faute de place en établissements spécialisés ».
Violences intrafamiliales en augmentation
Robin Maillot évoque les faits de violence subis en classe par les enseignantes de maternelle. « À ce titre, aucune fermeture de classe n’aurait dû avoir lieu dans notre département qui connaît aussi un taux de violence intrafamilial très inquiétant. »
Cette décision de supprimer 44 classes « ne tient pas plus compte des caractéristiques rurales et sociales de notre département. Il oublie que nos écoles françaises sont les plus chargées de l’Union Européenne ».
Des élèves et pas des décimales
Selon Robin Maillot, la baisse démographique aurait dû jouer un rôle de levier « pour améliorer notre système éducatif… Nos écoles accueillent des élèves et pas des décimales, et le choix purement économique fait par notre ministère est totalement hors sol et méprisant pour la communauté éducative des Côtes-d’Armor ».