
Une assemblée générale était organisée, mercredi 8 février, à l’université de Nantes. À l’issue des prises de parole, les étudiants ont voté le blocage de l’établissement les mercredis 15 février et 8 mars.
Ils étaient une petite centaine d’étudiants, rassemblés sur les marches du hall Censive, au sein de la faculté de lettres et langages de Nantes. Ce mercredi 8 février, c’était jour d’AG.
Une assemblée générale sous le signe du projet de réforme des retraites porté par le gouvernement d’Élisabeth Borne. De la colère étudiante. Mais aussi de la baisse de participation dans les rangs des manifestants. « On est moins nombreux de semaine en semaine, il va falloir mobiliser à nouveau », lance une jeune femme au micro.
Inspirés par l’université Rennes 2
Au menu de cette assemblée générale, des prises de parole et « des actions fortes » également. L’envie, chez certains, « de continuer le mouvement initié par Rennes 2 ». L’université rennaise est bloquée depuis le 6 février, pour protester contre la réforme des retraites. Les cours sont annulés.
Les Nantais, inspirés par « Rennes 2 la rouge », ont décidé à la majorité de bloquer leur campus mercredi 15 février, « pour s’entraîner avant un nouveau blocage le 8 mars, symbolique ». Une cantine populaire est envisagée, ainsi que « des activités festives ».
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Comment les étudiants comptent-ils structurer leur blocage ? Quelle partie de l’université sera touchée ? Nous aurions aimé répondre à ces questions, mais certains participants de l’assemblée générale en ont décidé autrement.
Après un échange houleux, ils ont exigé que notre journaliste efface ses photos. Certaines ont pu être sauvées, comme celle-ci, qui célèbre la « liberté ». Celle de la presse incluse ?
Marion AUVRAY