L’intersyndicale tient toujours en Côtes-d’Armor pour refuser la réforme des retraites. Deux nouvelles dates de mobilisations sont programmées le mardi 7 et samedi 11 février 2023, avec quatre rassemblements à chaque fois dans le département.
Ils remettent ça. Contre une réforme des retraites qu’ils jugent « injuste », les syndicats des Côtes-d’Armor appellent à nouveau à manifester la semaine prochaine. Le mardi 7 février 2023, quatre rassemblements sont prévus : à Saint-Brieuc (place de la Liberté) à 14 h, à Dinan (esplanade la Résistance) à 11 h, à Lannion (Quai de l’Aiguillon) à 11 h 30, et à Lamballe (parvis de la Mairie) à 10 h 30 (à l’appel de la CGT et FSU uniquement pour ce dernier).
Le samedi 11 février 2023, quatre manifestations au programme également dans le département : à Lannion et Guingamp (devant la gare) à partir de 10 h 30, à Dinan et Saint-Brieuc à partir de 11 h.
« Amplifier la mobilisation »
Après avoir rassemblé environ 25 000 personnes dans les rues le mardi 31 janvier, l’intersyndicale des Côtes-d’Armor (FO, CGT, CFDT, Unsa, FSU, Solidaires, CFE-CGC, CFTC) appelle à « maintenir la pression et à amplifier la mobilisation ». Pour Matthieu Nicol, secrétaire général de la CGT dans le département, « il y a encore une marge de progression, lorsqu’on voit le nombre de personnes opposées à cette réforme. »
Même si les avis peuvent parfois diverger sur les modes d’action à mener ou sur certaines revendications, l’intersyndicale tient toujours : « Nous sommes unis pour demander le retrait de ce projet de réforme et pour refuser le report de l’âge légal de départ à 64 ans. Cela n’est pas négociable. »
L’accent sur les femmes et la pénibilité
Les organisations syndicales veulent également porter d’autres messages lors des manifestations : l’impact de la réforme pour les femmes ou encore la « non prise en compte de la pénibilité ».
Les syndicats ne comprennent pas, non plus, « l’empressement » du gouvernement. « Il n’y a aucune urgence, et surtout d’autres solutions », pointe Robin Maillot, secrétaire départemental de l’Unsa. « On est dans une période fragilisée, avec une inflation galopante et une casse du service public de l’hôpital et de l’éducation », poursuit Olivier Debretagne, secrétaire de la FSU en Côtes-d’Armor. Martial Collet, secrétaire général adjoint de FO, abonde : « l’argent dégouline de partout, il n’y a pas de problème de financement ! »
En plus des deux journées de mobilisation de la semaine prochaine, d’autres actions pourraient avoir lieu. « On invite les salariés à discuter dans les entreprises, à se mobiliser de la façon dont ils jugent nécessaire », indique Martial Collet.
Auteur ; Brice DUPONT.