La quatrième journée de mobilisation contre la réforme des retraites à peine terminée, ce samedi 11 février 2023, les syndicats se tournent déjà vers la suite, à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). Voilà ce qui se prépare.
Sitôt la quatrième journée de mobilisation contre la réforme des retraites terminée, les regards se tournent vers la suivante, annoncée pour le jeudi 16 février 2023.
À Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), selon Matthieu Nicol, leader de la CGT dans le département, l’intersyndicale a décidé de changer le lieu de départ. Après être parti quatre fois de suite de la place de la Liberté, le cortège s’élancera, jeudi prochain, du parc des Promenades.
En ce qui concerne l’horaire, contrairement aux trois premières mobilisations en semaine, les 19 janvier, 31 janvier et 7 février, où le rendez-vous avait été fixé à 14 h, cette fois-ci, ce sera à 11 h, comme ce samedi 11 février.
Interpeller les députés costarmoricains
Matthieu Nicol explique : « Ce sera pendant la première semaine de vacances ici. On s’attend à rassembler moins de monde, mais l’important est de maintenir la pression. Le parcours sera un peu plus court, des Promenades à la préfecture. »
Le leader syndical indique également que mardi 14 et mercredi 15 février, l’intersyndicale prévoit d’interpeller les députés costarmoricains. « S’ils font bien leur travail, en ce moment, ils sont à Paris, en train de travailler sur le projet de loi. On espère qu’ils pourront nous recevoir ici, ou au moins un de leurs collaborateurs. Avant le 16 février, on envisage des sit-in devant leurs permanences. »
Alain Cadec, sénateur des Côtes-d’Armor, figure aussi dans la liste des personnes que les syndicats souhaitent interroger sur la réforme des retraites, mais « un peu plus tard, vu que le texte n’est pas encore arrivé au Sénat ».
Les 7 et 8 mars déjà cochés sur le calendrier
La CGT 22 prépare dès à présent le mois de mars. « Notre objectif est de ne rien lâcher tant que le gouvernement et le Parlement ne céderont pas. » Matthieu Nicol prévient : « Si rien ne bouge au Parlement, ça va se durcir en mars, avec d’ores et déjà une grosse journée d’actions le mardi 7. Le mercredi 8 mars, on réfléchit à allier le mouvement à la Journée internationale des droits des femmes, qui sont particulièrement impactées par le projet de réforme. »
Le représentant syndical s’interroge : « Le front unitaire syndical perdurera-t-il si le projet est adopté à l’Assemblée nationale ? À voir. » Ce sera tout l’enjeu des prochaines semaines.
Auteur : Cédric ROGER-VASSELIN.