Par Franck LABARRE (Presse Océan)
Un cortège pacifique composé de près de 150 personnes organisé contre les violences policières est parti ce samedi 8 juillet 2023 en fin de matinée pour se disloquer, sans le moindre heurt, devant la sous-préfecture.
Sur le coup de 11 h ce samedi 8 juillet 2023, la place des Droits de l’homme avait été choisie comme lieu de rassemblement de la marche en mémoire de Nahel et d’Adama Traoré, décédé il y sept ans. Les porte-paroles de plusieurs associations humanistes organisatrices de cette manifestation -Amnesty International, La Libre Pensée, la Ligue des droits de l’homme, le Mrap (Mouvement contre le racisme), Attac, Femmes solidaires, la FSU, Les Soulèvements de la Terre, le NPA, Europe Écologie et la CGT- ont lu le texte, édité au plan national, dénonçant les violences policières en lien avec la mort du jeune Nahel survenue le 27 juin à Nanterre.
«Remplacer l’IGPN»
La loi de 2017 prise pour assouplir les conditions d’usage des armes à feu par les forces de l’ordre après les attentats terroristes à Paris, en 2015, a été pointée du doigt. Le remplacement de l’IGPN (la Police des polices) par un organisme indépendant du pouvoir
a aussi été demandé au cours de la matinée. Le cortège est ensuite parti en direction des trois bâtiments publics symbolisant les pouvoirs locaux de l’État : palais de justice, commissariat et sous-préfecture, lieu de dislocation sans heurts sur le parcours de la manifestation.
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